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Les derniers Skuds des skuateurs


"La lune se présente de tous son éclat,
Dans ce décors qui sonne le glas.
Sa froide Lumière résonne dans la nuit,
Avec ce silence qui est mon seul cris.

Ah... Elle est si belle!
Et aussi, si cruelle!
Aveuglant les cieux,
Elle éteint les milles feux.

Il n'y a plus qu'ombres et noir,
Seule son blanc, à sa place dans le soir
Éternelle, qui vient de commencé,
Y aura-t-il encore une journée?

Elle est le seule phare qui guide mon esprit.
Et pourtant, dans l'immensité, il se perdit!
Retrouvera-t-il son chemin dans ce dédale,
Avant de tomber sur l'issue fatale?

Où sont donc passées toutes les odeurs,
Qui jadis ornaient toutes mes couleurs?
Il n'y a que son blanc et le noir,
Qui me déchire dans le désespoir."

[ NH3 - 31/01/2018]
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"Une épaisse brume blanche s'étend au loin.
La douce brise l'emmène autour de moi.
Je ne voit rien. Je redécouvre des parfums.
Cette opacité d'ange me laisse sans voix.

Je perd tout ce qui me sert de repère.
Il me vient, un champs de blé gelé à voir.
Ma vision remonte à l'époque de mon père,
Où nous buvions à mon avenir tous les soirs.

Je distingue dans cette fumée claire et opaque.
Des senteurs qui me rappellent des fleurs du passée;
Celles qui, un jour, mon petit cœur ont blessé,
Celles qui ont leur nom d'or inscrit sur ma plaque.

Des larmes monté pour dévaler mon visage.
Ainsi je revit les drames et joie de ma vie.
Lorsque j'avance, je régresse dans mes âges.
Elle diffuse une grande et belle magie.

J'ai perdu ma montre. je pense que l'aiguille
s'est arrêtée et même qu'elle a du reculée
jusqu'à la période des glaces à la vanille
Je suis à nouveau cet enfant immaculée.

La brume passe et ma vision est plus basse.
je crois que j'ai rétréci. J'ai perdu mes soucis
Je cours, roule et saute! je ne m'en lasserai!
Voilà vers quoi, seule, est tourné mon esprit"

[ NH3 - 2012]
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"Il n'y a pas de mots pour décrire,
Ce sentiment calme et tendu.
L'encre de ma plaie me fait écrire
ce qui ne peux être entendu.

Une sérénité recouvre ce drame.
Un vent, berçant la pluie de mon âme
Ruisselant sur un visage absent,
Un visage qui me blesse à sang.

La douleur est accueueillie par le moment présent.
Damné ou obligé à vivre ce malheur,
Cette pourriture est le dernier de ses présents.
Le glas a sonné notre ultime heure.

Les chemins déjà se séparent.
J'ai cru que ce n'était qu'un cauchemar
Il y a trop d'envies, trop d'espoirs...
La lueur est vaine en ce soir.

Les crochets des questions se sont bousculés,
Lacérant l'esprit à l'en rendre fou.
Les supositions vers une vérité ont toutes ondulées.
L'échec a rompu mon cou.

C'était une fatalité, dès que cela avait commencé.
Ai-je été sourd à l'échos muet,
Précédant la cause qui, dans le vide, la lancé,
Qui, la fin, annonçait?

Une cécité voulue et choisie,
Pour exploiter le désirs d'avoir fini la quête
a subjugué par sa beauté en moi le poête,
Alors qu'il était moisie.

L'idée de L'avoir trouvé ne me quitte pas.
Je me rassure par ce canular,
En disant qu'il était trop tôt pour cela
Qu'il n'est pas encore trop tard.

Je voudrais faire le travail à sa place:
Comprendre et accepter ce qu'elle n'a pu,
Changer la voie du train qui trace,
Car j'ai la foi en ce qu'elle n'a pas voulu.

Est-ce une erreur de croire ce que j'ai lu
À travers ces yeux,
Appercevant ces cieux,
De me rattacher à la lumière que j'y ai vu?

Une illusion de plus,
Un mirage d'une merveilleuse réalité,
masque le nauséabond de ma réalité.
est dans ma plaie, du pu."

[NH3 - 21/02/2017 ]
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"Un silence brutal vient frapper à ma porte.
J'ouvre et il étouffe mes pensées les plus fortes.
L'absence de mots sur mes maux,
Sonne le glas terrible et si faux.

Dans la profondeur de ce mutisme,
Remonte une inconciliable mélancolie.
J'observe ma vie, quiet, dans un prisme,
Laissant le spectre jouer sa symphonie.

Les nuées de pensées en haut de la cîme,
Prennent une à une leur envole vers l'horizon,
Elles se libèrent, par les aire, de cette prison.
D'ici elles me paraissent des plus infimes. "

[ NH3 28/01/2017 ]
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