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L'anus et le caleçon

La douche du soir propose fraternités d'un jour.
C'est la l'amitié de l'anus que vise ce discours.
Monsieur du caleçon sans cesse semble embêté.
"Il ne me tarde pas de couvrir ce lieu bien empesté"
Il peste il s'énerve de cette cruelle tâche.
Ce renflement ne fait qu'un travail sans panache.
"Cher riverain vous sentez si fort, vous êtes si indélicat"
L'anus bien mal a l'aise se sentait gené de causer tel tracat.
Et cest tout un diurnal que gronderie se faisait ouir.
Envieux du bustier, "c'est des courbes d'un sein que je veux jouir"
Le départ se fit anus et caleçon ne font plus ménagerie .
"Bon débarras" s'écrie caleçon, rejoignant camarade de lingerie.
Mais l'accueil ne fut pas de mise .
L'odeur indélicate d'anus de son tissu fut éprise .
Dans la corbeille on se plein, on rouspète.
"Qui sent donc si fort a s'en cogner la tête ?"
Monsieur du caleçon restait la bien hébété.
Fort mal avenue de qui que ce soit se moquer.
Quand vous même pouvez être cible de railleries
Caleçon de cette expérience l'avait bien comprit .
Jean du Ruisseau



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C'est l'histoire d'un morceau de tissu.
Bien peu épais car découpé en deux, il couvrait à peine les voies sans issue.
Mais demoiselle Fortune le choisit pour tel.
Car assurément, c'était de la dentelle.
Revêtue de ce modeste morceau de tissu,
Les parties concernées se posèrent in situ:
A quoi sert un string ? Lui demandèrent les fesses?
A pas grand chose, répondit sa noblesse,
Car dans les élans, ça fait coupe-vent...

Nulla die sine Lina...

Envoi: M. Du Ruisseau à chacun son mot,
De l'anus au caleçon, en passant la culotte au sacré pantalon,
Modeste string je suis m'adapte à l'unisson, aux formes de l'usage pour n'en voir davantage
- Modifié par Nouilledu ( )
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