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Le lendemain de l’assassinat de Coccio Blattari fut une journée splendide.
L’orage avait rafraîchi la ville et purifié l’atmosphère. La mer se paraît de transparence turquoise, une brise douce comme une haleine de pucelle effleurait les rues, quelques moutons étourdis s’effilochaient dans un ciel très bleu. C’était un de ces jours fragile où la lumière transfigure le grand fouillis urbain en mirage de cité idéale : les toits humides miroitaient de reflets dorés, les murs chaulés de soleil s’abandonnaient de blondeur, les détails les plus distants se découpaient vifs comme des sujets de miniature. Il s’agissait d’un de ces moments rares où l’espace, vertigineux et bienveillant, où le monde semble s’offrir, fugace et éternel…
Naturellement, la vie étant une vieille carne vacharde, cette journée bénie me réservait l’un des coups les plus tordus de mon existence.
L’orage avait rafraîchi la ville et purifié l’atmosphère. La mer se paraît de transparence turquoise, une brise douce comme une haleine de pucelle effleurait les rues, quelques moutons étourdis s’effilochaient dans un ciel très bleu. C’était un de ces jours fragile où la lumière transfigure le grand fouillis urbain en mirage de cité idéale : les toits humides miroitaient de reflets dorés, les murs chaulés de soleil s’abandonnaient de blondeur, les détails les plus distants se découpaient vifs comme des sujets de miniature. Il s’agissait d’un de ces moments rares où l’espace, vertigineux et bienveillant, où le monde semble s’offrir, fugace et éternel…
Naturellement, la vie étant une vieille carne vacharde, cette journée bénie me réservait l’un des coups les plus tordus de mon existence.
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