"Dans les ténèbres de l'ennuie,
Une lueur éclaire cette esprit.
Dans cette éternel soir,
Elle se laisse parfois voir.

Qu'y a-t-il donc dans cette immensité,
Quelle y appelle toute l'humanité ?
N'est-ce qu'un rêve,
Qui jaillit en ma sève ?

Du haut de l'arbre millénaire,
Dans la quiétude de la cime,
Les questions devissèrent,
Mes entrailles en larges abîmes.

Ces crochets ainsi plantés dans ma chaire,
Ne forme qu'un écho révélant l'étendue d'un désert.
Plongé dans un silence qui ne répond,
Cette souffrance n'elève aucun son.

S'embourbant à chaque pas,
Dans ce sable au fond de soi,
Peu à peu s'avance une pénombre,
Occultant tout d'un voile si sombre.

Une tension terrible se fait sentir.
Une angoisse d'une absence total
Ces tréfonds continuent à s'obscurcir,
Les paupières se ferment si mal.

Dans la solitude de ce précipice,
L'esprit rencontre l'incompréhension infâme,
Il n'y a rien de plus propice,
Pour trouver l'essence même de la lumière de l'âme.

C'est alors que recouvert de l'obscurité,
Acceptant l'absence et l'immobile ,
Que le silence commence à raisonner,
Et ainsi répond de manière habile.

Ressentir ce bourdonnement,
Une chaleur au centre de soi,
Éclairé de ce point ardemment,
Le paysage s'étendant sous ce roi. "
[ NH3- 2016 ]
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