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Loi #Collège de l'Éducation Nationale

Vous avez du en entendre parler dernièrement, la fameuse loi du renouveau du collège, au programme : disparition des classes européennes, apprentissage d'une seconde langue dès la 5ème, Grec et Latin conservés mais de côté, Islam enseigné avec le Judaïsme et le Christianisme, nouvelles heures "Soutien scolaire", ...
Bref, un tas de mesures dans le but de relever le niveau de nos chers collégiens, alors pour vous, utile ou inutile ? 😃
(Les ordis au lycée, l'on attend toujours 😂
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Ancien membre
Personnellement je ne trouve pas cela judicieux d'imposer une seconde langue en 5 eme.
l'apprentissage d'une langue est difficile pour être à l'aise avec faut minimum deux années.
Ajouter directement une langue au deux première années du collèges ça va décourager démotiver et dégoûter certain élèves de l'école. Ce qui ont des difficultés vont lâcher ou mettre des matières de côtés.
le soutien scolaire c bien c sur mais apres faut le mettre en pratique et que les profs aident les élèves en difficultés si c Toutes la classes qui est en difficultés ils sont pas sorti de l auberge
Ancien membre
@LiiittleBaby
Je ne suis pas d'accord avec toi concernant le fait que ce n'est pas mieux d'imposer la LV2 dès la 5ème. Au contraire je serai pour vu le niveau de certains que j'ai eu dans ma classe ça ne ferai pas de mal, surtout (même si c'est trop tard) l'apprentissage d'une langue étrangère dès le plus jeune âge permet de former le palais aussi à cette langue, et donc avoir une meilleure prononciation à l'orale, surtout que maintenant beaucoup de jeunes veulent partir ou partent à l'étranger pour les études/travail/faire leur vie... donc les langues étrangères sont de plus importantes sur un CV.
Cela permet simplement d'avoir une année supplémentaire pour l'apprentissage de la langue.

Que le Grec et le latin soit mis de côté ça me pose pas de problème surtout qu'il n'y a pas beaucoup d'élèves à chaque fois dans ses groupes, ça peut servir à la limite pour les points au bac, mais dans le cadre du collège, à part avoir quelques notions je n'en vois pas réellement d'intérêt.

"Islam enseigné avec le Judaïsme et le Christianisme, nouvelles heures "Soutien scolaire" " ça en revanche je suis contre, à la base la France est un pays laïc, même si ici plusieurs religions sont enseignées, c'est contraire à la laïcité de l'État dans des espaces publics, car si c'est enseigné, il y a forcément des devoirs, donc on en parle hors des cours devant d'autres qui n'ont pas la même religion et suffit d'une non tolérance d'autrui pour voir ceci aller loin.

De plus il y serait enseigné que les "principales" religions en ne tenant pas compte d'autres mouvements/croyances/religions comme par exemple le bouddhisme... ce qui constitue une discrimination car pourquoi l'un(e) serait enseigné et non l'autre.

Je trouve qu'enseigné ceci dans le système scolaire fera beaucoup de polémique, et n'apportera rien scolairement parlant aux élèves mais plus sur le domaine privé, mais l'État n'a pas à intervenir dans ce domaine car personnel et ne relève pas de ses compétences à mon avis.
Ancien membre
Et sinon les classes toujours autant surcharger on en parle ? Et oui encore une nouvelle réforme scolaire mais ce problème là qui est quand même le problème majeur de toutes les classes on en parle pas et on ne fait rien. Je pense que si aujourd'hui il y a (comme les politiciens le disent) un si faible niveau scolaire, c'est surtout parce que les classes sont surchargés et les élèves peuvent moins bien apprendre. Et ceci commence dès les classes de maternelle. Mais bon pour avoir des classes moins surcharger il faudrait embaucher et alors ça nos chers amis les politiciens ne savent pas ce que cela veut dire !!!!
Ancien membre
L'éducation nationale a toujours été malade, et ce depuis que j'existe et la côtoie. Trop de vacances, des horaires de cours mal aménagés, une évaluation ancienne.
J'ai toujours été une grande admirative du système éducatif allemand : moins de vacances, mais pas de cours l'après-midi, permettant aux enfants de se livrer à des activités diverses. Enfin bon, pour en revenir à la réforme :

• disparition des classes européennes : je trouve cela bien dommage. Tout d'abord car la plupart du temps, la classe européenne était un choix et non une obligation. Ensuite car cela permettait d'avoir une troisième langue à apprendre (par exemple moi j'ai fait anglais allemand et italien)

• apprentissage d'une seconde langue dès la 5ème : je n'ai pas vraiment d'avis sur la question. Actuellement la plupart des enfants ont un meilleur niveau d'anglais que nous à leur âge - sauf exception -, alors pourquoi pas.

• grec et latin conservés mais de côté : je trouve cette dernière nouvelle effarante. Tout d'abord, parce que le grec et le latin, ce n'est pas INUTILE. Cela donne une ouverture historique, culturelle et linguistique sur l'Antiquité, et je trouve que ce sont de fantastiques matières complémentaires à l'Histoire-Géographie. (bon, je dois avouer qu'apprendre les déclinaisons c'est casse bonbon :D)

• Islam enseigné avec le Judaïsme et le Christianisme : depuis quand le christianisme et le judaïsme sont enseignés dans les écoles publiques ? Qu'ils ouvrent des écoles privées musulmanes ne me dérange pas, comme il y a des écoles privées catholiques, protestantes et enseignant la Torah. Mais je ne vois pas en quoi la "religion" devrait être enseignée dans des établissements publiques. Un peu de théologie pourquoi pas, de l'histoire des religions à la limite (sachant que les trois religions sont la même dans le fond - patapay -)

• nouvelles heures "Soutien scolaire" : peut être utile aux élèves en nécessitant, mais que ce ne soit pas obligatoire.

Pour conclure, un écrit d'un professeur de latin :

"La réforme du collège qui se met en place, mais qui n’est ni inéluctable, ni irréversible est un mouvement de fond libéral qui mine les bases républicaines de notre système scolaire. Derrière, la suppression de l’enseignement du latin et du grec est à ce titre presque anecdotique. Elle témoigne juste de logiques comptables qui depuis longtemps priment sur toute considération pédagogique : le Ministère s’attaque à une option couteuse puisque dispensée à des petits effectifs.
Il y a aussi un mépris propre à ce gouvernement : l’égalitarisme compassionnel qui met en accusation l’ambition légitime des parents et désavoue effort et mérite. C’est le sens de la fin des classes bilangues.
Les logiques à l’œuvre dans cette réforme sont comptables et vont à l’économie. Elles sont aussi idéologiques. Les hauts fonctionnaires sont les véritables auteurs de cette réforme, eux qui survivent à tous les changements de ministre : 21 en 20 ans ! Ils sont les instruments des logiques libérales qui ont permis de saper les bases, les structures et les performances de notre système scolaire.
Ainsi, la sémantique ne trompe pas, les établissements sont gérés de plus en plus comme des entreprises. Il n’y a plus d’administration mais une Direction, le Conseil Principal d’Education est présenté comme Chef de service, les cadres sont des DASEN : Directeurs adjoints des services de l’Education Nationale (comme un goût de Chief executive officer ou CEO) les établissements doivent élaborer un contrat d’objectifs évalué tous les trois ans, et le savoir est décliné a minima sous forme de compétences. L’Education Nationale ne cherche plus à instruire, mais à assurer l’employabilité des élèves.
Le gouvernement actuel trahit les idéaux de la gauche par une obsession d’un égalitarisme compassionnel condescendant vis-à-vis des populations. L’école doit aux enfants de se montrer ambitieuse et de leur offrir les moyens de se réaliser notamment par une politique de mobilité pour désenclaver les populations.
Nous devons faire société. C’est une mission de l’école Républicaine. Le gouvernement actuel trahit son devoir en livrant les écoles au modèle libéral. Le désastre vient. Réagissons."
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