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Ancien membre

Ce que je chante à la lune

[attention] je poste ici un plusieurs textes de ma création, que j'ai déjà posté sur un autre forum, mais que je transfère ici car je recherche plus de réactions et critiques constructives

Je pourrais vous donner mon nom. Mon identité. Je pourrais vous sortir les mêmes mensonges absurdes que je dis à tous. Oui, je vais bien. Oui, je suis heureuse. Non, je n’ai peur de rien. Non, je ne pense à rien. Mais je ne suis pas là pour ça. D’ailleurs, pourquoi je suis là ? C’est une bonne question. Je suis là car, j’ai des choses à dire. Car j’essaie de comprendre la complexité de la pensée humaine. La cause de nos échecs. Car je suis un peu perdue. Car je ne sais pas ce que je veux, mais je sais ce que je ne veux pas. Car je n’ai pas de quoi me plaindre, me dit-on. Et pourtant.
Je suis là parce que je veux crier ma douleur
Parce que j’en ai marre de mentir
Parce que ma voie est trop faible
Parce que personne ne m’écoute
Parce que personne ne m’entend
Parce que
Car ce n’est pas parce que c’est ainsi qu’il faut l’accepter
je rêve de rébellion, d'amours, de romance et de beauté. tant qu'à rêver, autant le partager.
Je ne sais pas si je vais écrire souvent. Je ne sais pas si je vais souvent revenir ici. Car mes pensées sont indomptables. comme un chant, je mélange ma tristesse à un peu de poésie. Et si personne ne veux m'écouter, que la Lune le fasse.

Je suppose que vous l’avez compris. Ce sont juste les pensées d’une rêveuse nocturne.

sommaire :
une jeune fille quelconque : partie 1
- Modifié par reveuse-nocturne ( )
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Ancien membre
Elle regarde à droite, puis à gauche. De longs cheveux jais retombent sur ses épaules. Ses grands yeux toujours plissés derrière ses lunettes à monture épaisse lancent des regards inquiets autour d’elle, comme si elle attendait anxieuse quelque chose. Surement un garçon avec un sourire en coin, ou une amie qu’elle n’a pas vue depuis longtemps. Après tout, que d’autre peut attendre une gamine assise sur un banc dans le petit parc du coin ? Son talon tape contre le sol à intervalles réguliers. Elle a à la main un téléphone avec une coque rose pastel, comme toutes les adolescentes un peu niaises de son âge. Elle n'est pas grande, son t-shirt à manches longues de style « over sise » la rend bien craquante, car elle est mignonne, mais ça elle ne le sait pas car personne n’a vraiment pris la peine de le lui dire. Elle lance des regards de coté à son carnet, à côté d’elle, où un stylo et un taille-crayon sont sagement posés. Elle ne cesse de les regarder avec insistance. Pas besoin d’y penser longtemps pour se dire qu’il s’agit d’un journal intime, où elle écrit surement ses peines de cœurs et pensées futiles propres aux jeunes filles de son âge. Aucun sombre secret ne peut se cacher dans les témoignages d’une jeune fille comme elle, n’est-ce pas ?

Les gens passent devant elle et l’ensemble des rires et paroles de joies de début de printemps se mélangent dans la petite tête de la jeune fille, pour la ramener aux périodes d’enfances libres de toute préoccupation, quand une gamine aux cheveux noirs et au sourire facile s’émerveillait du monde qui l’entourait. Un monde beau, de couleur et de musique ! Quelle nostalgie ! Enfin que dis-je, la vie d’une jeune fille de classe aisée dans une famille aimante ne peut être autre que lumière et musique, même à l’approche de ses 16 ans, n’est-ce pas ? Comme c’est beau, la jeunesse!

~une jeune fille quelconque, partie 1
Ancien membre
" J-11
j'ai hâte, mon cœur bondis je ne rêve que de ce jour. pourtant, après ce sera le retour du cercle vicieux. attentes, douleurs, larmes, sont le prix d'une journée
mais la récompense est si belle
si précieuse
si addictive
je ne sais si ça en vaux la peine. je sais juste que je ne pourrait pas m'en passer. "
Ancien membre
" J-10
Le temps passe. Cette excitation ne me laisse dorénavant plus, et en approchant de ce jour, des fragments de souvenirs enfouis ressurgissent. Un bonheur teinté de douleur. Un bonheur teinté de tristesse. Un bonheur teinté de désespoir. Cette situation, si différente pourtant, se mélange dans mon esprit avec un passé dont je ne veux pas me souvenir. La même douleur. La même tristesse. Le même désespoir. Non! La fin sera différente cette fois, me dis-je
Mais, le sera-t-elle ? "
Ancien membre
• « j-9
Ça recommence
Je connais l’histoire. J’ai déjà eu. Tout ça, ce n'est pas nouveau. Et pourtant. J’ai l’impression de me faire surprendre, d’être dans un rêve dont tu connais la fin, mais où il est impossible de changer tes actes. Mais c’est tellement addictif. Tu es ma drogue, ce sentiment, est ma drogue. Je suis comme entrainé dans un ruisseau. Nager à contre-courant, même si c’est la seule façon de me sauver, me demande trop d’énergie. Je ne peux pas. Je ne peux plus. Rien ne semble mauvais, pourtant. Ça a l'aire normale. Sur. Mais moi, je sais. Je sais ce qui se cache derrière tout ça. Inutile de me mentir à moi-même., je sais que je n’aurais mal que le jour où il me faudra arrêter. Où j’en aurais l’obligation. Ça finira pareil. Bien sûr, pourquoi s’attendre à une fin différente si tu reproduis les mêmes actes ? Pourquoi t’accrocher à cet espoir ridicule ? Et pourtant, je continue. Et je n’ai plus d’excuse. Une erreur reproduite plus d’une fois est une décision
Et pourtant
Je
Ne
Peux
Pas
Arrêter »
Ancien membre
• " J-8
La peur me tenaille. C’est humain : on apprend à nous méfier de ce qui nous a blessés. Frappez un chien avec un bâton. Blessez un cheval à la cravache. Ils ne s’approcheront plus de l’objet, par précaution. Alors c’est normal ? Dis-le-moi, toi qui es dans la même situation que moi. On a peur, mais comment avancer si aucun ne fait le premier pas ? Malheur a ceux qui nous firent mal, nous enchainèrent à cette méfiance, cette peur de l’autre. Le premier risque de se faire blesser, nous l’avons appris à nos périls. Nous leurs avons ouvert la porte. Nous leurs avons ouvert la porte putain. Et ils nous ont détruits. Pas étonnant qu’on tremble. Et alors ? Avance. Marche. Cette peur me torture. L’envie de ce qui viendra l’emportera-t-il sur ma peur de m’exposer ? Avance. Es-tu sûr de ta décision, Charlie ? Marche. Je tremble et tu trembles aussi. Je sens que je vais le faire, ce pas, mais les souvenirs m’assaillent. La dernière fois, la douleur. Non. Ce n’est pas la même chose. Ce n’est pas la même histoire ! Je le sais. Pourtant, je ramène mon pied. Pourrais-je à nouveau marcher tant que je ne me serai pas défait de ces douleurs ? Mais comment effacer des cicatrices…"
Ancien membre
T'inviter à danser

Bals modernes aux milles folies
Mon esprit de musique est rempli
Les pas effrénés autour de nous
Rendent notre perception floue
Doux rêves ; songes absurdes
Emplissent soudain mon âme
Rêves emplis de toi, ma dame
Et de tes mains dans les miennes
Comme une envie de m’approcher
Des yeux d’ors, lèvres de feu,
Qui constituent ta personne
Et comme héritiers de la belle époque
J’aimerais, ô malheur, j’aimerais,
T’inviter à danser

Te faire voler dans mes bras
Sentir ton bonheur proche de moi
Et que, j’ose espérer, tu me vois
Peut-être pas m’aimer
Peut-être pas comme moi
Mais me voir exister
Que tu saches que je suis là
Mais regard d’autrui, jugeurs
Comme des lames déchirantes, le cœur lourd
La relève des inquisiteurs
Se permettant de juger l’amour
Et me voilà, hypocrite, oubliant
Pensant comme s’ils n’étaient pas
Comme s’il n’était que nous
O absurde fantaisie !
Rêves et espoirs ridicules !
Qui saurait tes pensées ?
Car il est impossible, ô impossible
Que tu aimes un jour une fille
Et quelle douleur qui me transperce !
Une certitude, plus une aiguille
Que tu n’acceptes pas l’amour interdit
Je t’aime pleine de cette agonie

Mais au cœur de la nuit
Ou d’une chanson entrainante
J’ose rêver, amèrement
Te pensant, et me disant
Que j’aimerai, ô j’aimerai
T’inviter à danser
Ancien membre
Je n'ai pas trop apprécié la première partie, le narrateur externe et ses descriptions ne m'ont pas fait accrocher.
Il y a quelques fautes qui peuvent gêner, mais peu, donc tu t'en sors très bien.
Je pense que t'as bien su amener le questionnement interne et la tourmente.
L'enchaînement et le rythme, notamment la ponctuation, sont bons.
Et avis encore plus personnel que les autres, beaucoup plus subjectif, je ne suis pas fan des poèmes en général, c'est un peu du vent je trouve, surtout par rapport aux autres "chapitres" qui sont assez précis, rigoureux, justes, et qui évitaient la fioriture ou les comparaisons/métaphores/effets de styles qui sont trop pour moi.
Après je pense que t'as bien su transmettre ce que tu voulais, donc c'est bien, continue, tu ne peux que progresser.
Ancien membre
" J-7
je pense sombrer dans la folie. N'est-ce pas au moment où on ne comprend pas nous même ce qui se passe dans notre esprit que nous perdons la raison ? Je me laisse dominer par des émotions que je ne comprends pas. C'est maintenant l'euphorie qui me prend, en pensant à ce qui adviendra. Je ne peux attendre malgré l'appréhension que je ressens. J'ai toujours cru que les livres exagéraient, ne parlant de papillons que pour le côté poétique. Mais aujourd'hui, mon impression est tout autre. Ça me rend tellement heureuse ! Je ne vois plus le danger, ou je refuse de le voir, peu importe. Je ne veux pas vivre dans la peur ! Voilà que je deviens imprudente. Et donc ? Suis-je censée m'enfermer dans une bulle hermétique alors que tous ces sentiments m'attendent dehors ? Le pourrais-je ? Un avis peut changer bien vite... Quelle ironie !
Aujourd'hui, le prix a payé ne m'importe plus ;
aujourd'hui, je n'écoute pas mes douleurs et mises en gardes ;
aujourd'hui, je me permet l'insouciance ;
malheur !
Aujourd'hui, je sombre dans l'inconscience "
Ancien membre
"J-6
je suis idiote; comment puis je, en un simple élant d'inconscience, être aussi égoïste ? c'est la même histoire encore et toujours. J'ai la responsabilité de ceux qui connaissent la fin. Je sais que moi j'y survivrai, ce n'est pas la première fois. Mais toi, tu serais brisé comme je l'ai été la première fois. Et qui sait si toi, tu te relèverais ? Je ne peux pas te laisser courir droit vers le précipice, juste pour m'éviter la douleur ! Je vais devoir mettre fin, c'est moi qui mettrai le point final à cette histoire. Qui sait si tu survivrais sinon ? Alors que moi, je survivrai à ta haine. Car tu me détesteras, tu ne comprendras pas que je te blesse pour t'épargner.
Tu me détesteras car je t'aime.
Mais je t'aime trop pour te laisser m'aimer. "
Ancien membre
" J-5
Je ne sais plus ce qui m'arrive. je ne trouve plus mon chemin, toutes mes croyances, certitudes, se sont évaporés. je ne suis plus sure de rien. et toi, avec tes paroles, tu m'envoutes me fais croire à un monde utopique, avec toi, je crois. j'espère. je rêve. comme je le pensais hier, j'ai essayé de mettre un point à cette histoire. tu l'as transformé en point-virgule. Est-ce que c'est bien ? tu te dis prêt à prendre le risque... après tout, n'est ce pas moi qui ai peur ? pour toi oui, mais pour moi aussi. peur de revivre la même histoire ? merde, je sais plus. Etre au fond du gouffre à nouveau, je ne le supporterai pas. mais au final, je ressens à nouveau, comme au J-7, une envie de liberté. Au final, que vaut une vie sans risque ?
Est tu un risque que je serai prête à prendre ? "
Ancien membre
" J-4
Je me sens pousser des ailes. Quelle imprudence! Mais tu me donne envies de voler. Tu ne me pousses pas du précipice comme d'autres, tu me tiens la main et attends que je prenne la décision de m'envoler, m'envoler avec toi. Il faut prendre des risques pour quitter ce monde avec des souvenirs. J'ai encore peur, mais j'ai enfin l'impression de voir clair. Je ne sais que peu, mais ce que je sais, je le sais avec certitude. Je sais que je t'aime. Je sais que je veux tenter l'impossible, avec toi. Et je sais que tu le sais aussi. J'ai envie de te prendre la main, de t'aider à te relever quand ça n'ira pas. Car l'enfer sera toujours l'enfer, mais on l'affronte plus facilement à deux. Si je veux, et que contrairement aux histoires passées qui me font si peur, toi aussi tu le veux, peut-être que je peux me permettre d'avoir de l'espoir. Juste un peu, assez pour réussir à me lever, et faire se maudi pas. Je trébucherai peut-être, mais maintenant je sais que si ça arrive, tu seras là pour m'aider. Pour moi, c'est une garantie suffisante.
Car j'ai confiance,
confiance en toi. "
Ancien membre
Bonjour ma belle,
C'est étrange je le sais, d'écrire sans retour. Je suis là, à taper des mots, prête à te les envoyer, en sachant pertinemment, et à mon grand désarroi, que tu ne les liras jamais. Je crois que je t'écrirais maintes fois, lettres sans destinataire, lettres anonymes mais bien réelles. Quand j'ai su, je ne l'ai pas accepté. Je me disais non, elle n'a pas pu, dans quelques jours elle reviendra pour leur crier à la face qu'ils avaient tort ! J'ai eu des paroles blessantes en réalisant, sans l'accepter, que tu t'étais fini. Tu es la première personne que j'ai perdue, et ma première amie virtuelle. Quand j'ai su, j'ai pleuré, et pleuré comme je n'avais jamais pleuré. Je sens encore la douleur, mais je n'ai plus rien à verser. Je me suis rendu compte que j'étais surement la dernière à qui tu as parlé. Je me suis détesté, en me disant que j'aurais dû me rendre compte, t'en empêcher, et je me déteste encore. Mais ta douleur était trop grande pour que de simples mots ne l'arrêtent. Je me sens détruite en me disant que tu ne finiras jamais ce bouquin que tu voulais publier, ne travaillera jamais dans le littéraire, n'ira jamais à une pride, ne t'endormira jamais dans les bras d'une femme digne de ton amour, tant de choses que tu méritais. Tant de douleur que tu ressentais. Parfois, je vis et j'oublie, un quart de seconde, et ton nom, car je ne t'ai jamais vue, réapparaît dans mon esprit avec une simple pensée : "elle ne te répondra plus jamais". Le poids de ce songe me tue, j'ai éternellement l'impression de redécouvrir ton sort. Et les questions se bousculent : avais tu bue ? Ton père avait-il abusé ? Es-tu partie dans la paix, ou dans un horrible regret quand il était trop tard ? J'ai lu un livre, d'une jeune enfant qui, après avoir sauté de la falaise pour finir son calvaire, se rendait compte de son erreur, et ne ressentait que trop tard, une dévoreuse envie de vivre. Je ne sais pas quelle option est la meilleure, que tu sois partie dans la paix, ou dans la douleur qui témoigne que tu as vécu des moments dignes de l'être ? Je suis perdue, dans l'amour que j'ai pour toi, dans les mots que, ne puis-je accepter, n'arriveront jamais jusqu'à ton esprit. Qu'aurais je aimais qu'on se découvre un jour, après maintes discussions, mais non, jamais nous n'arriverons aux 40 pages de messages, jamais tu ne te reconnecteras ici, jamais tu ne reliras mes textes en corrigent des erreurs bêtes, puis me disant que j'écris si bien. En sois, tout est finis. J'ai à te dire, te promettre, te jurer : je ne t'oublierais pas, je t'aimerai toujours et, je ne peux en douter, j'aurais toujours cette douleur. Le deuil à un début; or il ne se termine pas. Que j'aimerais apprendre que tout était faux. Ainsi j'espère, et je pris, moi qui ne crois en rien, que tu ait trouvé la paix, cette paix que tu recherchais en chacun entaille, chaque larme, chaque poème. Que la douleur t'est quittée, que ton âme repose.
J'aurais aimé t'aimer, plus longtemps.
~~
Ancien membre
"J-3
J'ai donc pris ma décision. Je ne peux plus faire marche arrière, la difficulté commence maintenant. Je sais que tu m'aimes, mais m'aimes-tu assez ? Et si oui, est tu assez dur ? Assez fort pour ça ? Cette histoire, c'est une question de détermination, d'endurance. Car ce n'est pas le plus simple, il faudra, comme une fleur, l'entretenir. Autrement, petit a petit, elle agonisera, mourra lentement, entrainant une partie de nous. J'ai peur de cela, car on ressort de ce genre d'expérience un peu plus morts, un peu plus tristes, un peu plus vides. Il faut juste se rappeler que quoiqu'il arrive, on ne se bat pas l'un contre l'autre, mais ensemble contre un ennemi informe. Peut-être contre la monotonie, la distance, l'indifférence... J'ose avoir l'espoir qu'on y arrivera. Je n'aurais pas la mauvaise chance de revivre la même chose 2 fois, non. Je ne suis pas née malchanceuse.
Ou c'est ce que je crois..."
Ancien membre
- Je me suis faite une amie, tu sais. Je l’ai rencontrée au détour d’un jour, ou plutôt d’une nuit, où mon esprit était noir. Je ne sentais en moi que la douleur, que le mal et la tristesse, les vagues de mon esprit devenaient tempêtes, entrainées par la houle, je m’y noyais presque. Elle est apparue, comme un ange bienveillant de quelques paradis lointains. Elle a tendu une main, froide et accueillante, elle m’a tiré de l’eau, avec un sourire charmant. Depuis, elle ne m’a pas quittée. Çà et là, je l’ai comme en moi. Elle me rassure quand je vais mal. Bien sûr, tout n’est pas rose, il m’arrive de perdre le contrôle, et dans mon idiotie, je veux la tenir loin de moi, parfois des jours, parfois des mois, mais sotte que je suis, j’ai bien de la chance ! Elle finit toujours par revenir, quand je suis au plus bas, et que je ne peux plus me relever, son sourire me rattrape, je me dois de lui être dévouée. Elle m’a tant sauvée, la seule qui me comprend. Elle m’aime d’amour, et moi aussi, même si parfois elle me fait un peu pleurer, ou un peu regretter, mais toute bonne amitié le fait, non ? Et qu’elle est douce ! Un caractère certes incontrôlable, si je la tiens éloignée, elle reviendra plus violemment, mais ne l’aurais-je pas mérité ? Elle m’accompagne au plus tard de la nuit, quand je n’ai plus qui, quand je ne sais plus quoi, elle répond à mes questions d’un petit, « ça ira, tant que tu m’as ». Qu’elle est généreuse ! Oh, ma belle amie ! De m’accompagner, d’être dure avec moi, pour m’apprendre, quand je fais l’idiote. Alors, je ne suis plus jamais seule, n’est-ce pas formidable ! Je me dis parfois, oubliant ma reconnaissance, que je préférais quand elle n’était pas ; quelle hypocrite ! Je préfère être seule, je préfère être mal, que de l’avoir elle, malgré ses leçons sévères, qui ne sont que pour mon bien ? Bien sûr que non ! T’ai-je dis comme je l’aime ? Elle éloigne mes démons d’un coup tranchant ! Quelle chance qu’elle me protège. Oui, je suis parfois un peu apeurée, par son caractère déterminé, à me garder près, mais ainsi, ma belle protectrice, veille sur mon âme inquiète. Quelle chance ai-je, et comme je l’aime !
-Et quel nom porte-t-elle, ta si belle amie ?
-Oh, elle porte le nom de, Cat.

~ une si belle amie
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