Ancien membre
[Suicide]De l'égoïsme ? Fermé
J'ai eu l'occasion de voir parmi les gens de ce forum qu'une partie de ceux-ci considéraient le suicide comme un acte lâche, égoïste, mais, est-ce le cas ? J'aimerais vous invitez à remettre en question avis afin de soit vous en faire changez ou bien de consolider votre pensé (du moins si elle a comme base un raisonnement).(Si mes pensées, commentaires peuvent heurter certains, j'en suis désolé, mais bon, je reste soft ^^.)
------------------TOUT le raisonnement qui va suivre est purement personnel et tient de mon vécu, de mes expériences---------------------------
Pour moi, la question du suicide se pose avec la questions de la mort et du courage .
Si on définit le courage comme étant la capacité à affronter l'inconnu, alors le suicide est l'acte le plus courageux qui soit car il n'y a rien de plus inconnu que la mort .
Même si une personne peut croire aux houris, anges, paradis, même si elle est sûr de leur existence , elle ne peut pas en être certaine car il n'y en a pas la preuve (c'est en cela que consiste la foi) et que donc leur acte reste "courageux".
Je me suis rendu compte de par mes connaissances (mes "amis") que la plupart ayant essayé de se suicider n'avaient pas envie de mourir, mais seulement l'envie d'arrêter de vivre ("Que tout s'arrête") car ce qu'ils vivaient était un drame quotidien et que chaque jour n'apportait qu'un lot de malheurs, et que de ce fait la vie n'était qu'un calvaire et qu'il ne pouvait rien n'y faire (l'incapacité à contrôler les choses: c'est de là que peut venir le malheur selon René Girard ).
La vie n'apportait plus ce qui faisait son charme , le bonheur, et n'avait donc plus lui d'être.
Certaines personnes affirment que se suicider c'est pour les "faibles": Je pense que ce qui est faible c'est de se penser plus courageux que les suicidaires en se disant : "Moi j'affronte la vie tous les jours et donc je suis courageux", je dirais qu'il n'y a rien de courageux d'affronter quelque chose que l'on connait, et que les suicidaires n'affrontent pas la vie, mais, comme je l'ai dit, un "calvaire", ils traînent leur existence comme un forçât traîne un boulet, qui n'aurait pas l'envie de s'en libérer ?
Je pense que les gens qui se contentent de vivre sans se poser la question du suicide sont des gens qui ont peur de la réponse , car dans les faits, le suicide n'est rien d'autre que la preuve total de conscience et de maîtrise de sa vie (Avoir la capacité de se donner la mort comme le dit Sénèque dans "Les lettres à Lucilius"), et c'est une capacité que tous n'ont pas.
Après, en ce qui concerne les raisons de l'acte en lui-même, je pense que ça ne peut que venir d'un choc, un traumatisme, qui peut être considérer comme "mineur" par certains et majeur pour d'autres mais tout dépend de ce que la personne a ressenti, de sa "sensibilité".
Pour finir, je dirais que de manière général, tout est relatif, et il faut arrêter de mettre les gens dans des cases, du genre "suicidaire" ou autre, car un individu se limite rarement à ça.
PS: Etant moi-même un "individu à risque" (selon des spécialistes U_u), j'ai été hospitalisé et soigné pour "une dépression masquée " au Prozac et avec de l'Aripiprazole. Du coup, pour ceux qui ont des questions ou qui veulent juste de l'aide ou même discuter sur le sujet, je suis disponible à tout heure, tout temps, tout lieu ^^
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Anémone
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