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Les derniers Skuds des skuateurs

"Je connais un marin.
Un marin qui a beaucoup navigué,
Qui d'énormes tempêtes a bravé.
jamais son envie s'est éteins.

Je connais très bien l'homme.
L'homme qui guide mon navire,
qui m'aides à bien choisir,
Le cap pour être l'Homme.

Je reconnais l'homme lorsqu'il est triste,
L'homme triste qui a déjà tant souffert,
Qui souvent aurait pu finir en enfer,
Mais il est resté le vent qui m'assiste." [ N H 3 ]
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"Du haut de cette falaise, où je n'avance,
Je me plonge dans l'inéluctable instant,
Le monde se trouve devant moi et s'élance.
Je me perds dans les méandres du temps.

Mes pensées s'envolent dans mon dos, à l'arrière.
Elles s'évadent dans les arbres aux questions,
Ces crochets à points plantés dans le dos, reliant coeur et terre,
Me retiennent de sauter dans ce champs de visions.

Le regard perçant et à l'affut,
s'égarre dans l'immensité intérieur;
Ce vide autour de soi et de ce qui fut;
à travers les choses si extérieur.

Le fleuve qui se jette au contrebas
est ce flots de douleur qui faillit de mon être,
Et qui fracasse les pierres dures d'en deça...
Ces pilliers de l'esprit , érodés sans rien parraître.

La seule certitude qui vient carresser ce visage
Cette lumière soufflé par les Vents de la Vie
Qui tendrement baigne cette tête, m'amènent ces grains du sage.
Elles m'insufflant cette folle quête, Montrant une fin: vers l'infinie,
Et érigent en moi ce granite inébranlable du partage.
Que les nuées volent vers la prochaine partie."
[ N H 3 ]
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[ Au Large de Soi. - N H 3 ]
"Dans ces moments solitaires,
Où le silence règne en maître,
Une douce solitude sur cette terre,
Fait qu'à son écoute,
Sans l'ombre d'un doute,
L'inquiétude ne peut que disparaitre.

Dans ces moments sans questions,
Ces instants qui se suspendent,
Une légèreté amène à la lévitation
Face aux horizons auxquels les étoiles se pendent.

Une grâce dans ce défilé de lumière,
Qui m'amène à penser,
À cette femme qui de l'intérieur m'éclaire.

Depuis si longtemps elle m'a troublé
Autant qu'une flamme chancelante
Que je ne pense pouvoir oublié
Malgré les passages qui la rende haletante

Je navigue aux gré des vents.
Et de galère en galère
Je reviens parfois sur cette terre,
Et repars quand il est temps

Qui sait ce qu'il y a derrière l'horizon?
Ce rêve qui recule tout au long des avancements,
Ce large si vaste est en soi, au plus profond,
Où je pêche et progresse vers mes chants..."
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"Les chemins perpétuellement se tracent.
Et chaque jour, à chaque pas, nous faisons face,
À la grâce parfois caché,
Tout au long de ces sinueux sentiers.

Chaque jour est neuf.
Chaque jour est l'opportunité,
De se sortir de son oeuf.
De se laisser emplir et émerveiller."

[ 22/04/2014 - NH3 ]


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"La solitude n'est donc pas refus de l'autre, au contraire : accepter l'autre, c'est l'accepter comme autre (et non comme un appendice, un instrument ou un objet de soi !), et c'est en quoi l'amour, dans sa vérité, est solitude. Rilke a trouvé les mots qu'il fallait, pour dire cet amour dont nous avons besoin et dont nous ne sommes que si rarement capables : « Deux solitudes se
protégeant, se complétant, se limitant, et s'inclinant l'une devant l'autre »… L'amour n'est pas le contraire de la solitude : c'est la solitude partagée, habitée, illuminée – et assombrie parfois – par la solitude de l'autre. L'amour est solitude, toujours, non que toute solitude soit aimante, tant s'en faut, mais parce que tout amour est solitaire. Personne ne peut aimer à notre place, ni en nous, ni comme nous. Ce désert, autour de soi ou de l'objet aimé, c'est l'amour même. » " ,"L'Amour La Solitude", André Comte-Sponville.
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"Du haut de cette falaise, où je n'avance,
Je me plonge dans l'inéluctable instant,
Le monde se trouve devant moi et s'élance.
Je me perds dans les méandres du temps.

Mes pensées s'envolent dans mon dos, à l'arrière.
Elles s'évadent dans les arbres aux questions,
Ces crochets à points plantés dans le dos, reliant coeur et terre,
Me retiennent de sauter dans ce champs de visions.

Le regard perçant et à l'affut,
s'égarre dans l'immensité intérieur;
Ce vide autour de soi et de ce qui fut;
à travers les choses si extérieur.

Le fleuve qui se jette au contrebas
est ce flots de douleur qui faillit de mon être,
Et qui fracasse les pierres dures d'en deça...
Ces pilliers de l'esprit , érodés sans rien parraître.

La seule certitude qui vient carresser ce visage
Cette lumière soufflé par les Vents de la Vie
Qui tendrement baigne cette tête, m'amènent ces grains du sage.
Elles m'insufflant cette folle quête, Montrant une fin: vers l'infinie,
Et érigent en moi ce granite inébranlable du partage.
Que les nuées volent vers la prochaine partie." [ N H 3 ]
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"Les yeux cherchent les cieux,
À la recherche de tout ce qui éteint celle
Qui ravage mon lieu…
À la recherche de tout ce qui m'étincelle…

Pris en un temps,
Au mystère de ce ballet,
Le regard s'égarant
Dans l'ineffable palais.
Après jaillissement,
Les escarbilles lévitaient,
Lueurs d'instant." [À l'Ombre d'un Feu - N H 3 ]
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