"Du haut de cette falaise, où je n'avance,
Je me plonge dans l'inéluctable instant,
Le monde se trouve devant moi et s'élance.
Je me perds dans les méandres du temps.

Mes pensées s'envolent dans mon dos, à l'arrière.
Elles s'évadent dans les arbres aux questions,
Ces crochets à points plantés dans le dos, reliant coeur et terre,
Me retiennent de sauter dans ce champs de visions.

Le regard perçant et à l'affut,
s'égarre dans l'immensité intérieur;
Ce vide autour de soi et de ce qui fut;
à travers les choses si extérieur.

Le fleuve qui se jette au contrebas
est ce flots de douleur qui faillit de mon être,
Et qui fracasse les pierres dures d'en deça...
Ces pilliers de l'esprit , érodés sans rien parraître.

La seule certitude qui vient carresser ce visage
Cette lumière soufflé par les Vents de la Vie
Qui tendrement baigne cette tête, m'amènent ces grains du sage.
Elles m'insufflant cette folle quête, Montrant une fin: vers l'infinie,
Et érigent en moi ce granite inébranlable du partage.
Que les nuées volent vers la prochaine partie." [ N H 3 ]
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