Skuat / News
Hall of Fame des skuds
Pour ceux qui se rappellent, j'avais fais un skud pour demander vos avis sur le code en ligne sans aller à l'auto-école. J'ai bien réfléchi à tous ce que vous m'aviez dit, tous vos petits conseils, et du coup j'ai décidé de tester pendant un mois, puis si j'arrive pas je m'inscris en auto école.
En tout cas, merci encore à ceux qui m'avaient conseillés en com et en pv ❤
En tout cas, merci encore à ceux qui m'avaient conseillés en com et en pv ❤
On vous demande de réveiller du monde avec une musique qui agite même un paresseux vous mettez quoi?
Désolée, je me rappelle plus si j'avais dit que @hottie-1 était fake, mais je le redis, fake. En fait il prend des photos d'influenceuses et les colle dans des décors. Mais du coup c'est carrément grillé, c'est chaud.
- Modifié par
Huile_Smisse
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LE RANCH DU VIEUX CALAGAN!
Ce fut un lieu magique
Un lieu de vie
Regarde ce qu'ils ont fait !
Ce fut un lieu magique
Un lieu de vie
Regarde ce qu'ils ont fait !
Avoir un crush sur des gens en couple ou qui n'ont pas de crush sur toi: check*64738263
Aujourd'hui je suis un adulte.
Il y a peu j'ai abandonner des rêves. Ceux d'être beau, d'être aimer, d'être une fille, d'exister par moi même. Lorsque j'etais enfant, les autres me voyaient comme une punition. Je me rappelle d'un jour, quelqu'un avait ramener du pain d'épices. Tous les gamins en réclamait évidemment. Et j'en ai entendu un dire à un autre "Arrête d'en manger, sinon tu va finir comme Clément". Une fois on faisait une course dehors, et un m'a dit " Vas-y Clément, pense au chocolat pour te motiver". Pourquoi ? Par ce que j'étais gros. Et lorsqu'on est gros on en est responsable, on ne vit que pour manger. Je n'existais pas socialement, jnexistais par ce que j'étais gros. Au collège c'était pareil, à côté du vide en classe, personne qui voulais bavarder avec moi, sans rien d'autre à faire que d'ecouter ou de rêver. J'étais ce type chelou que personne connaît mais qu'on fuit tous comme la peste, celui qu'on choisi en dernier dans son équipe de foot en EPS. Comme les bonnes choses n'ont jamais de fin, spoiler alert, le lycée était pareil. Enfin j'imagine. Je n'ai quasiment aucun souvenir de cette période, mon esprit ayant tout effacer par déni. Mes seuls souvenirs sont ceux de la solitude et du harcèlement. Cette peur chaque nuit de s'endormir à l'internat, ne sachant jamais si j'allais retrouver mes affaires intactes le lendemain. Mon seul bon souvenir de cette période c'est cette après midi, où je voulais simplement faire une partie de baby-foot. Partie que l'on m'a refusé, car j'étais moi. Je me rappelle encore le plaisir de lincher de coups ces personnes. L'université était plus tranquille, quoique toujours aussi insipide. Aujourd'hui je travaille. Je m'applique dans mon travail. Lorsque je rentre le soir je ne fais rien, j'attends que le temps s'écoule jusqu'au lendemain. Je suis toujours inexistant socialement. Aucun travail ne mérite qu'on y sacrifie sa vie, alors je ne fais rien de la mienne. J'ai toujours été un fantôme social, j'ai toujours été l'Enfer, cette chose qu'on ne connaît pas, que l'on fuit par tous les moyens et de laquelle on ne veut surtout pas être associé. Aujourd'hui j'ai compris ça. Plus le temps passe et plus j'ai l'impression de devenir mon oncle, retrouvé décédé, sûrement par l'alcool, son cadavre pourrissant depuis des semaines dans son appartement, car comme moi, il n'existait pas. Je sais que tôt ou tard ce sera mon tour, et chaque tic de l'horloge m'angoisse à l'idée de l'inévitable, mais chaque tac se fait de plus en plus attendre. J'ai renoncer à ces rêves utopique d'avoir une vie agréable, une femme, des projets, des amis, être la personne que je veux être, car j'ai compris qu'on ne peut pas se battre éternellement contre ce que l'on est. Aujourd'hui j'ai compris et accepter ça.
Aujourd'hui je suis un adulte.
Il y a peu j'ai abandonner des rêves. Ceux d'être beau, d'être aimer, d'être une fille, d'exister par moi même. Lorsque j'etais enfant, les autres me voyaient comme une punition. Je me rappelle d'un jour, quelqu'un avait ramener du pain d'épices. Tous les gamins en réclamait évidemment. Et j'en ai entendu un dire à un autre "Arrête d'en manger, sinon tu va finir comme Clément". Une fois on faisait une course dehors, et un m'a dit " Vas-y Clément, pense au chocolat pour te motiver". Pourquoi ? Par ce que j'étais gros. Et lorsqu'on est gros on en est responsable, on ne vit que pour manger. Je n'existais pas socialement, jnexistais par ce que j'étais gros. Au collège c'était pareil, à côté du vide en classe, personne qui voulais bavarder avec moi, sans rien d'autre à faire que d'ecouter ou de rêver. J'étais ce type chelou que personne connaît mais qu'on fuit tous comme la peste, celui qu'on choisi en dernier dans son équipe de foot en EPS. Comme les bonnes choses n'ont jamais de fin, spoiler alert, le lycée était pareil. Enfin j'imagine. Je n'ai quasiment aucun souvenir de cette période, mon esprit ayant tout effacer par déni. Mes seuls souvenirs sont ceux de la solitude et du harcèlement. Cette peur chaque nuit de s'endormir à l'internat, ne sachant jamais si j'allais retrouver mes affaires intactes le lendemain. Mon seul bon souvenir de cette période c'est cette après midi, où je voulais simplement faire une partie de baby-foot. Partie que l'on m'a refusé, car j'étais moi. Je me rappelle encore le plaisir de lincher de coups ces personnes. L'université était plus tranquille, quoique toujours aussi insipide. Aujourd'hui je travaille. Je m'applique dans mon travail. Lorsque je rentre le soir je ne fais rien, j'attends que le temps s'écoule jusqu'au lendemain. Je suis toujours inexistant socialement. Aucun travail ne mérite qu'on y sacrifie sa vie, alors je ne fais rien de la mienne. J'ai toujours été un fantôme social, j'ai toujours été l'Enfer, cette chose qu'on ne connaît pas, que l'on fuit par tous les moyens et de laquelle on ne veut surtout pas être associé. Aujourd'hui j'ai compris ça. Plus le temps passe et plus j'ai l'impression de devenir mon oncle, retrouvé décédé, sûrement par l'alcool, son cadavre pourrissant depuis des semaines dans son appartement, car comme moi, il n'existait pas. Je sais que tôt ou tard ce sera mon tour, et chaque tic de l'horloge m'angoisse à l'idée de l'inévitable, mais chaque tac se fait de plus en plus attendre. J'ai renoncer à ces rêves utopique d'avoir une vie agréable, une femme, des projets, des amis, être la personne que je veux être, car j'ai compris qu'on ne peut pas se battre éternellement contre ce que l'on est. Aujourd'hui j'ai compris et accepter ça.
Aujourd'hui je suis un adulte.
ca fait tellement de temps que je me suis pas co ici... nostalgie