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Ancien membre

Front National, Partie Socialiste, UMP.

ALORS ?? 😃😃😉😚
Moi franchement je sais pas, ils sont tous tellement naze..
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Ancien membre
Nouveau Parti Anticapitaliste perso, avec Olivier Besancenot. C'est un facteur à la base, ça signifie qu'il sais ce que signifie travailler, gérer un salaire modeste, être snobé par les "élus".

Le reste c'est bon pour la poubelle (c'est juste mon avis).

Le FN, comme Facsisme National. Il ya qu'a comparer le logo du PNF (Partito Nazionale Fascista) et celui du FN.
Le parti Socialiste, c'est rendre les riches + riches et les pauvres + pauvre au nom de "l'economie", il parait que c'est la faute à la crise.
Et l'UMP..... bof, ils sont moins pourrie que le PS au moins, parce qu'on savais a quoi s'attendre....

Pour conclure, comme disait Coluche : Un pour TOUS, tous POURRIE !

(Si le NPA viens à disparaitre, je voterais pour Coluche, même s'il n'est plus la !)
Ancien membre
Qu'ils soit "nazes" ou non l'important est d'allé voter!! Un con qui vote aura toujours plus de poids que deux intellos qui s'abstiennent comme dirais l'autre!
Après chacun a ses idées le mieux ce serai que tu te renseignes sur chacun des parti qui présenteront un candidat puis par la suite renseigne toi sur le candidat qu'il propose...Et cherche lequel répondra le mieux a tes attentes.
Maintenant on reste dans une ère de mondialisation qui fait que malgré que le vote pour tel ou tel personne il y' des externalités qui feront que leurs promesses ne seront pas tenues... M'enfin vote pour celui qui réussira a en tenir le plus.
Pour mon avis personnel Alain Juppé m'intéresse beaucoup il a une stratégie économique a ne pas sous estimé, une expérience assez forte, et il est très "éloigné" du bling bling comme comme Sarkozy, ou des frasques des differents politiques;
Après pour moi si je devais décider seul de faire un gouvernement je ferai un mélange pour tirer le meilleur de chaque parti et crée une union politique, avec une économie de droite , des politiques sociales de gauche par exemple...
- Modifié par Adam97 ( )
"Ils sont tous tellement nazes".
Je suis tellement sûr que tu ne connais aucun des programmes mis en place par les politiques pour les elections.
Commence par t'interesser à la chose avant de dire des âneries.
Je rappelle que c'est l'abstention qui pourrait faire couler la France et donner au FN l'accès au pouvoir.
Sur ce, bonne journée.
Ancien membre
Pourquoi diaboliser le FN, je ne parle pas du connard de jean-Marie mais de Marine qui contrairement au PS et à L'UMP pourrait remonter la France, rien que le programme pour les régionales pour le Nord pas-de-Calais Picardie était pas mal
Nous avons tout essayé, la droite, la gauche, alors pourquoi pas le FN ?
Ancien membre
Désolé d'avance pour le nécropost.

Donc l'argument tout mignon du "on n'a pas encore essayé donc yolo", oui mais non. A ce rythme-là ça revient à dire "Oh ben même si je travaille depuis 30 ans dans l'informatique je vais essayer la prostitution, j'ai jamais essayé ça pourrait me plaire !".

On ne devrait pas baser un vote sur un argument aussi facile. Le meilleur moyen de savoir qui voter, c'est de regarder son PRO-GRAMME. Une personne avec un vrai programme est une personne déjà un peu plus réaliste et crédible. Maintenant en regardant le programme du FN comparé aux autres, ça pète aux yeux et bonjour la fantaisie !

On ne voit rien d'autre que de la vente de rêve. Et qui vendait du rêve de la même manière déjà ? Ah mais oui ! Sarko, Ségo, Franco... Ah non pas Franco non...

Bref il ne s'agit pas de voter pour un parti ou pour un côté en particulier mais pour un individu, pour des opinions et non pour des principes de base. C'est comme si une série que j'apprécie beaucoup devient absolument merdique avec le temps (Code Lyoko) mais que je dirai toujours qu'elle est meilleure que Sherlock !

Bon l'exemple est tiré par les cheveux mais au moins c'est clair non ?

En attente de réponses:p
Ancien membre
He les gens l'UMP existe plus c est les républicains appelé le par son nom ensuite les programme du fn est ... comment dire stupide . Sortir de l'Euro ? Nous ne sommes pas l'Angleterre nous sommes dépendant des autres . Et oui ! Et pour finir la gauche . Que puis-je dire sur notre cher président qui ne sais même pas de quelle bord il est ! Et ne venait pas dire que M. Sarkozy est à l'origine de la crise car c'est erroné . Voilà voilà
Ancien membre
Je vous rappelle que le FN est une arme de propagande et visiblement ça marche ...
Le FN ne passera jamais c'est juste une technique pour forcer les gens à aller voter.
Si vous voulez voter, vous votez et si vous voulez pas, vous votez pas. Il n'y a pas de jugement de valeur à faire là-dessus.
Personnellement je trouve que la république est un peu partie en n'importe quoi ces derniers temps...
Ancien membre
Bonjour à tous, c'est une question que nous nous posons tous aujourd'hui. Mais je vais vous dire il existe une autre solution que de votez un parti extrémiste qu'est le front national. Il est vrai que l'on ne voit que deux choix :
-Continuez avec la classe politique qui nous gouvernent depuis trente ans pour leurs propres intérêts.
-Votez le front national et partir vers l'inconnu.

Mais il en existe un troisième.
Moi je vous propose une rupture stable avec les gouvernement présent en France depuis trente ans. Un projet stable réalisable et surtout où nous savons où nous allons ! Pour ça, renseignez vous d’avantage, sur un homme politique de talent, Nicolas Dupont-Aignan, député maire, de Yerres en Essonne, président de Debout la France (ancien Debout la république) mais aussi président de la communauté d’agglomération du val d’Yerres. Si vous avez la possibilité de passer par Yerres, faites le, une jolie ville où il fait bon vivre (ce qui est assez rare aujourd’hui en Essonne).

C'est mon projet, c'est celui de Debout La France, c'est celui de Nicolas Dupont Aignan, c'est celui dont la France a besoin.

Depuis des années, le spectre du déclin économique de la France est dans toutes les têtes. Non pas qu’il faille exagérer nos faiblesses, même si elles sont réelles, ni minimiser nos atouts, qui demeurent nombreux et parfois même enviables…

Mais, continuant à produire et à gérer comme à l’époque où il était à l’abri des contraintes de la mondialisation et de l’Union économique et monétaire européenne, notre pays s’est laissé glisser sur une pente qui l’entraîne effectivement vers le déclassement.
Recul de l’industrie, explosion du chômage de masse, faiblesse de la croissance dangereusement compensée par la dette, accumulation des entraves (normes et charges) en tout genre aux entrepreneurs, fuite des cerveaux, faiblesse de la formation, hypertrophie et conservatisme du secteur public, etc. ce ne sont pas les symptômes, alarmants, qui manquent !

En réalité, l’économie française souffre de deux maux principaux dont l’addition a des effets dévastateurs : d’une part la bureaucratisation excessive qui bride les forces vives de la Nation, d’autre part une ouverture naïve à une concurrence internationale, trop souvent déloyale.

C’est pourquoi il est nécessaire à la fois de défendre notre économie, ainsi que le font tous les pays du monde qui tirent aujourd’hui leur épingle du jeu, et de muscler nos entreprises pour améliorer notre compétitivité et notre capacité d’innovation. Tout l’enjeu réside en vérité dans le retour du « produire en France », clé de nos emplois et de notre puissance de demain.

De fait, depuis maintenant une décennie, on entend parler régulièrement de « patriotisme économique », preuve que le produire en France est redevenu une préoccupation centrale. Mais nos gouvernants qui en parlent peinent à sortir du slogan ou de l’effet de manche, preuve des obstacles multiples qui en empêchent la mise en œuvre concrète et résolue.

Pourquoi vouloir la ré-industrialisation de la France , car c’est bien entendu de cela qu’il s’agit ?

Tout simplement parce qu’on a désormais compris que la production de biens constitue toujours le cœur de l’économie réelle, riche de croissance et d’emplois.

Il aura hélas fallu les années terribles de ce début de XXIe siècle, témoin d’un véritable carnage industriel et de la destruction au bas mot de 750 000 emplois directs, pour qu’on s’en aperçoive.

Et qu’on prenne conscience que l’économie du « tout-services », cette lubie justifiant l’abandon en rase campagne des Péchiney, Alcatel, Arcelor, Alstom et de tant d’autres, n’est qu’une tragique fumisterie, le cache-sexe d’un crédo libéral mal digéré ou d’une résignation coupable.

Pour marquer des points, comme une équipe de football marque des buts, notre pays doit se constituer une solide défense et se doter d’une attaque efficace, l’une ne fonctionnant pas sans l’autre. Il s’agit ainsi d’articuler des mesures offensives, visant à libérer les forces vives de la Nation, avec des mesures de légitime et indispensable protection, via des interventions ciblées de l’Etat.

► Réformer l’Etat pour limiter le gaspillage et la dispersion de l’argent public en redéployant les effectifs de la fonction publique, en instaurant des contrats d’objectif par ministère.

► Faire une revue d’ensemble des niches fiscales, supprimer celles qui sont inutiles et coûteuses, pérenniser uniquement celles qui favorisent de manière prouvée le développement économique Pérenniser notre système de retraite par répartition.

► Assurer une totale équité entre salariés du privé et salariés du public.

Mettre en place un système de points permettant à chacun de choisir sa date de départ à la retraite.

► Limiter dans le temps tout nouveau dispositif fiscal afin d’obliger à se poser à intervalle régulier la question de l’efficacité des dispositifs mis en place (aux Etats-Unis, par exemple, les baisses d’impôts sont limitées dans le temps et doivent à nouveau être votées par le congrès pour être reconduites)

► Continuer à encourager notre développement démographique, seul à même d’assurer le financement de notre système de retraite à long terme en augmentant les avantages financiers et fiscaux pour la naissance du deuxième enfant. Pérenniser la carte famille nombreuse Interdire toute forme de promotion du crédit (publicité, mailing…)

Réformer notre système fiscal et de formation pour libérer les initiatives
► Simplifier le maquis légal et réglementaire et réduire les charges sociales

► Créer une Loi de Promotion des Petites Entreprises qui simplifiera toutes les démarches administratives et leur réservera une part importante des marchés publics

► Diviser par deux l’impôt sur les sociétés portant sur les bénéfices réinvestis afin d’inciter les entreprises à investir en France plutôt qu’à verser leurs bénéfices sous forme de dividende

► Orienter l’épargne, le crédit et le capital vers le financement des PME/TPE en autorisant la déduction de l’ISF ou de l’impôt sur le revenu de la moitié des sommes investies par les particuliers dans l’économie productive pour des entreprises investissant en France

► Créer la « sécurité professionnelle », garantissant à chaque salarié la constitution d’un capital-formation au fil de son évolution professionnelle, et lui donnant accès à de réelles facultés de réorientation de sa carrière

Refaire de la France un champion industriel
► Mettre en place un nouveau Commissariat au Plan chargé de définir une vision de long terme du développement économique de notre pays

► Définir avec le Plan quelques filières prioritaires (énergies renouvelables, transports non polluants, recyclage, biotechnologies, nanotechnologies…) et en faire des pôles de compétitivité majeurs pour les vingt ans à venir.

► Y développer des champions mondiaux sur le modèle de ce qui a été fait dans l’aéronautique, le nucléaire, les trains à grande vitesse ou l’aérospatiale dans les années 60 par l’association des industriels, de la recherche et de l’enseignement supérieur

► Utiliser la Caisse de Dépôts et Consignations pour le financement de projets sur les filières prioritaires définies par le Plan

Revaloriser la recherche en France et viser les 3 % du PIB consacré à la R&D
► Mieux articuler recherche et enseignement et revaloriser sensiblement la condition de chercheurs (notamment les doctorants) dans le cadre de la compétition internationale

► Reprendre la main sur notre recherche et favoriser les coopérations européennes interétatiques ponctuelles afin d’arrêter la casse de nos grands organismes de recherche par l’Union Européenne

► Renforcer la coopération entre industrie et recherche à travers les pôles de compétitivité et le rapprochement géographique de tous les acteurs de la filière (enseignement, recherche publique et privée, production, commercialisation)

Passer d’une écologie du sacrifice à une écologie de la croissance
► Renforcer les pôles de compétitivité dédiés à l’environnement en développant les formations universitaires dans le domaine, dans nos meilleures universités et écoles.

► Faire des Etats Généraux de l’Avenir Energétique pour orienter notre avenir énergétique à long terme en prenant en considération quatre facteurs : le prix, l’indépendance, la sûreté et l’impact sur l’environnement.

► Mettre en œuvre une fiscalité dissuadant les comportements pollueurs (bonus / malus au prorata du CO2, taxe sur les emballages…) et incitant à économiser l’énergie (crédits d’impôt sur les matériaux économes…).

Développer l'agriculture biologique et les circuits courts
► Faire de la France le champion européen de l’agriculture biologique et naturelle à horizon 2020.

► Soutenir le développement de filières courtes, réduisant le nombre d’intermédiaires.

► Développer la création de pôles de compétitivité dans tous les secteurs.

Favorisons l'émergence des énergies de demain
► Sortir de l’impasse des biocarburants de première génération et développer massivement la recherche sur les biocarburants de seconde génération issus de la culture d’algues oléagineuses, sans impact pour la sécurité alimentaire, et accélérer la mise au point de véhicules hybrides, notamment les poids lourds

► Créer un grand service public du recyclage ainsi que des filières de substitution aux hydrocarbures (énergie, plastique) avec un soutien de l’Etat dans le cadre du plan.

Mettre en place un protectionnisme ciblé pour relocaliser les emplois
► Rompre avec la logique du libre échange intégral en proposant de faire reposer le commerce mondial sur des zones régionales homogènes de libre échange

► Appliquer cette logique en Europe en distinguant les pays de l’Est, où les salaires peuvent être dix fois plus bas qu’en France

► Protéger les différentes zones en fonction du niveau d’harmonisation sociale, fiscale et environnementale par des droits de douane reversés en partie aux pays dont on se protège. Ainsi, la compétition commerciale resterait loyale et ne pousserait pas à une harmonisation par le bas

► Faire que la France se représente elle-même à l’OMC au lieu de l’être par l’UE. Promouvoir le principe d’équilibre des balances commerciales (qui avait été admis par l’ONU avec la Charte de la Havane)

► Proposer une réforme de l’OMC pour permettre les accords régionaux ou en sortir

► Créer une grande loi de Patriotisme Economique :

Instaurer un étiquetage précis des produits de grande consommation permettant aux consommateurs français de connaître la part de « Fait en France » de chaque bien
Exiger que les produits importés soient soumis aux mêmes normes environnementales de production que les produits français. Pour les produits refusant de s’y soumettre, imposer une taxe environnementale compensatoire
Obliger les administrations à acheter français à prix équivalent ou des produits respectant les standards français s’il n’y a pas de produits français
Rétablir un système d’actions préférentielles (« Golden Share ») pour les entreprises stratégiques (afin d’éviter un nouvel Arcelor Mittal).

Reprendre notre liberté monétaire pour relancer la croissance
► Faire évoluer l'euro en une monnaie commune qui permettrait une plus grande flexibilité monétaire

► Placer la Banque de France sous l’autorité du pouvoir politique car nulle politique ne saurait être confiée à des fonctionnaires indépendants

► Favoriser la création d’un nouveau Système Monétaire Européen de parités fixes révisables élargi à des pays comme la Grande-Bretagne, la Suède, le Danemark et la Russie

► Inscrire dans les statuts de la Banque de France l’objectif de défense de l’emploi, en plus de la lutte contre l’inflation

► Revenir sur la loi de 1973 pour permettre à la Banque de France de monétiser la dette publique, comme cela peut être fait aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne ou dans les pays asiatiques.

Créer un écosystème favorable à nos PME
Debout la France propose une série de mesures pour redonner de l'oxygène à nos entreprises.

► Remettre à plat le Régime Social des indépendants (R.S.I) qui par son coût et ses dysfonctionnements met en péril l’activité et la survie de milliers de petites entreprises

► Diviser par deux l’impôt sur les Sociétés portant sur les bénéfices réinvestis sur le sol français

► Exonérer de charges Sociales pendant 5 ans le recrutement en CDI d’un chômeur de longue durée

► Diminuer de 50% la taxe sur les véhicules de tourisme et de société

► Rétablir à 5,5% la tva dans le secteur du Bâtiment et des travaux publics

► Supprimer la directive sur les travailleurs détachés, au nombre de 600 000 en France pour mettre fin à leur concurrence déloyale. Les entreprises qui font appel à de la main d’œuvre provenant des pays de l’Union européenne devront payer leurs charges sociales dans notre pays

► Réduire la complexité administrative en supprimant les normes absurdes - Préserver les commerces de proximité qui font vivre nos quartiers et nos territoires

Refaire de la France la première puissance agricole
Debout la France propose une série de mesures pour savuer l'agriculture française.
► Refus du traité transatlantique qui va déstabiliser toute l’agriculture, généraliser des mauvaises pratiques, comme le poulet au chlore ou le boeuf aux hormones, et détruire nos terroirs

► Suppression de la directive sur les travailleurs détachés

► Refus du traité transatlantique qui va déstabiliser toute l’agriculture, généraliser des mauvaises pratiques, comme le poulet au chlore ou le boeuf aux hormones, et détruire nos terroirs

► Instaurer une exception agricole à l’OMC sur le modèle de l’exception culturelle

► Rétablissement des prix garantis planchers, à l’image du Canada, sur certaines productions comme le lait - Mise en place de l’étiquetage obligatoire du pays d’origine des produits

► Suppression des cotisations salariales agricoles en les remplaçant par une taxe minime sur la grande distribution

► Mettre un terme à l’accumulation des normes et des réglementations toujours plus absurdes - Rétablissement de la préférence communautaire

► Restructuration de la dette des agriculteurs surendettés en créant un fonds pour lequel l’Etat serait prêteur en dernier ressort et inciter les banques à financer leurs projets

► Soutien à l’installation des jeunes agriculteurs

► Soutien à nos terroirs en incitant les collectivités publiques comme les cantines scolaires à se fournir pour une partie des aliments chez des producteurs locaux et en accompagnant le développement de l’agriculture biologique.

Mettre au pas la finance pour la remettre au service de l’économie réelle
► Séparer de nouveau les activités de banques d’affaires et de banques de dépôt

► Renforcer le pôle public dans la banque de dépôt par la réappropriation publique d’une banque pour mettre fin à l’inflation continue des frais et services bancaires qui sont une rente toujours plus lucrative pour le système financier

► Etablir de nouvelles normes prudentielles nationales au regard de la crise de 2008 pour améliorer la stabilité du système et introduire des normes contracycliques pour limiter la formation de bulles.

► Créer une Agence de Réglementation Financière rassemblant tous les services de l’Etat, sous l’autorité du ministre de l’Economie et des Finances

► Créer une Zone Européenne Financière régulée et autonome (avec les pays européens qui le souhaiteront), en introduisant à nouveau des contrôles de mouvement des capitaux aux frontières pour limiter l’impact des capitaux spéculatifs, y introduire une Taxe Tobin d’au moins 0,1 % sur toutes les transactions financières et développer des normes prudentielles régionales qui ne seraient pas établies par les banquiers

► Réellement combattre les « parasites fiscaux », en introduisant un contrôle des changes très strict et en refusant tout échange avec les zones non coopératives

► Introduire une réglementation des bonus financiers pour étaler leur paiement dans le temps, les assujettir aux impôts et taxes sur le revenu et introduire des malus en cas de mauvaise performance

► Créer une agence de notation publique pour briser l’oligopole des agences de notation actuelles qui ont prouvé leurs carences.

► Encadrer strictement leur activité pour éviter les conflits d’intérêt patents qui ont été révélés par la crise

► Interdire ou limiter drastiquement toutes les pratiques spéculatives conduisant à des prises excessives de risque (titrisation, produits dérivés, hors-bilan, ventes à découvert, spéculation sur les matières premières et dark pool)

Développer le "Made in France"
► Etablir un étiquetage précis des produits de grande consommation permettant aux consommateurs de connaitre la part de « Fait en France » de chaque bien, sur le modèle de ce qui a été fait pour informer les Français de la consommation d’énergie des produits

► A l’image du « Buy American Act », obliger les collectivités publiques à privilégier les achats de produits français et européens

► Diviser par deux l’impôt sur les sociétés portant sur les bénéfices réinvestis sur le sol français afin d’inciter les entreprises à investir plutôt qu’à verser leurs bénéfices sous forme de dividende ou à bien à privilégier l’investissement à l’étranger

► Orienter l’épargne, le crédit et le capital vers le financement des PME/TPE en autorisant la déduction de l’ISF ou de l’impôt sur le revenu de la moitié des sommes investies par les particuliers dans l’économie productive pour des entreprises investissant en France

► Contrôler véritablement le respect des normes des produits importés qui arrivent sur notre sol pour rétablir la loyauté de l’échange

► Supprimer la directive sur les travailleurs détachés pour obliger les entreprises qui font appel à de la main d’œuvre provenant des pays de l’Union européenne à payer leurs charges sociales en France

► Mettre en place une Loi de Promotion des Petites Entreprises qui simplifiera toutes les démarches administratives

► Exonérer de charges sociales pendant 5 ans le recrutement en CDI d’un chômeur de longue durée par une TPE ou PME

► Suspendre les contributions françaises au budget de l’UE lorsque celui-ci finance les délocalisations d’entreprises

L'ordre républicain, ferme mais juste, est bafoué depuis des lustres. Cela ne peut plus durer, car il n'y a pas de liberté ni de Progrès sans le respect des lois, la sécurité des personnes et des biens, ni une justice qui passe.
Au recul chronique de l'autorité de l'Etat, que notre pays connaît hélas depuis des lustres, s'est enfin ajoutée l'émergence d'un terrorisme radical de l'intérieur, sorte de métastase qui se nourrit de la délinquance traditionnelle, de l'immigration incontrôlée et du communautarisme intégriste, aggravant encore la situation.

La France connaît depuis plusieurs années des troubles récurrents et très graves, se traduisant par une violence barbare n’épargnant ni les institutions et leurs représentants, ni les particuliers, biens et personnes même parmi les plus exposées. Une délinquance de plus en plus violente et de plus en plus jeune se développe sur le terreau du recul de l’ordre républicain et de la paupérisation des services publics régaliens de l’Etat.

A ce problème se surajoute l’existence d’une immigration peu ou pas contrôlée qui, au-delà des incantations martiales et des trompe-l’œil statistiques, complique les choses. Trop souvent confinées à des ghettos urbains impropres à l’assimilation républicaine, les populations immigrées, par leur nombre, leur concentration, leur déracinement culturel et économique, sont la proie facile de la délinquance, voire désormais de la radicalisation de type terroriste.

Les immigrés en situation régulières comme les Français d'adoption sont les premières victimes de cette anarchie migratoire, qui les expose à des amalgames injustes et dangereux pour la cohésion nationale.

Sans établir de lien absolu entre immigration, délinquance et radicalisation religieuse, on doit néanmoins admettre (ainsi que le prouve la composition de la population carcérale) qu’on ne résoudra pas la question de l’insécurité et du terrorisme sans résoudre celle de la maîtrise de l’immigration et de l’intégration.

Le temps n’est plus au faux débat prévention / répression, mais au rétablissement de l’ordre républicain, préalable incontournable à toute politique de développement dans la durée des quartiers en difficulté (chômage, habitat, école, réduction des ghettos ethniques,...). A cet égard, la politique pénale et pénitentiaire de la Garde Sceaux, Madame Taubira, aggrave la culture délétère de l'excuse et de la démission de l'Etat, que la loi Dati avait déjà introduite en 2009.

Droite et gauche confondues, confrontées au dénuement de l'Etat régalien dont elles sont responsables à cause de leur soumission à l'Europe de Bruxelles, ont ainsi fait le choix de laisser à l'air libre des délinquants que nos prisons bondées ne peuvent plus garder à l'ombre. Il faut en finir au plus vite avec cette politique irresponsable et dangereuse, qui expose nos concitoyens à une intolérable insécurité !

Une fois l’ordre républicain et la paix civile rétablis, le seul « plan banlieue » qui vaille consistera à s’attaquer aux racines du mal qui mine la France depuis une vingtaine d’années : changer profondément la politique économique du pays pour enfin faire revenir la croissance et l’emploi, redresser l’école du savoir et du mérite, investir massivement dans le logement, lutter activement contre les discriminations par l’intégration au travail et aux valeurs de la République et relancer une vraie politique d’aménagement du territoire qui permette une répartition plus harmonieuse des activités comme des hommes sur le territoire national.

Juguler la délinquance en s'en donnant vraiment les moyens sécuritaires et judiciaires, maîtriser l'immigration et gagner la guerre contre le terrorisme dans et hors de nos frontières, sont les trois priorités auxquelles DLF propose de répondre de toute urgence.

Des mesures immédiates à prendre
Nicolas Dupont-Aignan s'est rendu le 9 j anvier 2015 à l'Elysée pour rencontrer François Hollande. A cette occasion, il lui a remis un certain nombre de propositions.

► Proclamer l’état d’urgence par décret en Conseil des Ministres pour une période provisoire. Cela n’a rien d’extravagant et a déjà existé par le passé, par exemple en 2005. L'état d'urgence permettrait de simplifier considérablement les procédures juridiques et renforcerait d'autant l'efficacité des forces de l'ordre : d'indispensables mesures d'exception seraient alors possibles, comme l'assignation à résidence, des perquisitions sans contrôle judiciaire, l'instauration de couvre-feu, la confiscation des armes de toutes catégories, etc…

► La supression des accords de Schengen, possibilité prévue par les traités, par le rétablissement des contrôles fixes aux frontières

► Le renforcement des effectifs de militaires dans nos rues pour la surveillance des bâtiments publics pour pouvoir concentrer les forces de police et de gendarmerie sur leurs missions d’enquête

► L'augmentation des moyens de la Police et de la Gendarmerie, notamment en armement lourd, afin que les forces de sécurité publique puissent faire face efficacement aux actions de guerre des terroristes.

Mieux contrôler les djihadistes
► Faire voter par le Parlement une loi permettant de mieux contrôler les djihadistes de retour sur le territoire national (déchéance de nationalité possible pour les binationaux et incarcération ou assignation à résidence en territoire éloigné pour ceux de seule nationalité française)

► Démanteler les filières de recrutement sur Internet

Clarifier notre politique étrangère
► Intensifier les efforts de la coalition contre Daesh et en dénonçant son financement par certains pays

► Clarifier notre position vis-à-vis de la Syrie.

Maîtrisons l'immigration
Le 6 avril 2013, Debout la France a organisé une Convention nationale baptisée "Réconcilier les Français, c'est possible". Notre mouvement a détaillé ses propositions sur les questions d’immigration, de nationalité, de laïcité…
► Nous discuterons chaque année au Parlement du nombre légal d’entrées sur le territoire français pour réduire de moitié les flux actuels d’immigration

=> Nous organiserons un moratoire de 2 ans pour suspendre le regroupement familial

► Nous réinstaurerons la limitation de 2008 concernant le nombre d’étudiants autorisés à entrer sur le territoire français, qui était de 50 000, notamment en appliquant plus strictement la règle qui contraint un étudiant étranger à retourner dans son pays d’origine après 3 redoublements

► Nous n’accorderons le droit d’asile qu’à 10 000 personnes par an au maximum - Nous définirons annuellement au Parlement une liste des professions autorisées pour l’immigration économique

► Nous remettrons en place le contrôle aux frontières et nous dénoncerons unilatéralement les accords de Schengen

► Nous relancerons l’idée de l’Union méditerranéenne et une véritable politique pour le développement de l’Afrique sera mise en oeuvre

► Nous alourdirons les amendes et créerons de nouvelles peines de prison pour tous ceux qui organisent et profitent de l’immigration illégale

► Nous supprimerons l’aide médicale d’État (AME) et établirons dans chaque département un dispensaire géré par l’État pour les étrangers illégaux

► Nous conditionnerons l’accès aux aides sociales qui, pour rappel, sont nationales et non internationales, à la volonté d’insertion dans la société. Un délai de carence de 3 ans pour l’aide au logement, la CMU et le minimum vieillesse sera instauré.

Rédefinissons les critères de citoyenneté française
► Nous n’accorderons le droit de vote qu’aux seules personnes disposant de la nationalité française

► Nous exigerons des étrangers demandant leur naturalisation qu’ils fournissent des preuves de leur assimilation via, par exemple, la maîtrise de la langue française ou la signature d’une charte des valeurs

► Nous maintiendrons le droit du sol, mais en demandant au jeune né en France de parents étrangers d’en manifester la volonté entre 16 et 21 ans

► Nous serons fermes sur toutes les mesures portant atteinte aux valeurs républicaines et concentrerons notamment nos efforts pour mettre un terme aux pratiques polygames

Soyons fermes sur le principe de laïcité
► Nous édifierons un pacte de respect mutuel entre la République et les religions afin que soit mis un terme aux différentes pressions qui visent à interdire certaines pratiques alimentaires et qui établissent des mesures d’exception dans les hôpitaux et les piscines

► Nous bannirons le port ostentatoire de signes religieux (voile, kippa, croix) dans les services publics et à l’accueil public des entreprises privées

► Nous réformerons en profondeur le mode d’élection du Conseil Français du Culte Musulman ( CFCM ) afin qu’il cesse d’être aliéné par des puissances étrangères et qu’il reflète enfin la diversité de l’Islam de France

► Nous imposerons aux imams français de se former au sein d’écoles contrôlées par l’État

► Nous exigerons que le prêche soit fait en français même si la liturgie pourra se faire dans une autre langue

► Nous encadrerons les carrés confessionnels dans les cimetières par une loi pour ne plus les laisser à la seule appréciation des municipalités

► Nous créerons un fonds national de financement des cultes ( taxes à l’abattage, deniers … ) contrôlé par l’État et qui servira à financer les lieux de culte de chaque religion

► Nous mettrons fin au financement des cultes et associations cultuelles par l’étranger.

Retrouvons le chemin de l'assimilation républicaine
► Nous rétablirons la double peine - Nous faciliterons le transfert d’étrangers condamnés en France vers leurs pays d’origine pour qu’ils y purgent leur peine

► Nous n’aurons aucune tolérance à l’égard de la délinquance et nous abrogerons les lois laxistes de l’UMP et du PS (loi Dati et future loi Taubira)

► Nous rétablirons les services publics là où ils ont disparu, par exemple dans les banlieues et les campagnes

► Nous encouragerons le retour des commerces de proximité et des professions libérales dans les territoires où ils sont manquants

► Nous ferons de l’apprentissage du français que ce soit à l’école ou dans les cours pour adultes une grande cause nationale -- Nous supprimerons l’enseignement des langues et cultures d’origine ( ELCO )

► Nous redonnerons à l’histoire et à l’éducation civique toute la place qu’elles méritent et aux maîtres les moyens d’exercer leur autorité en classe

► Nous rendrons le port de l’uniforme obligatoire dans le primaire et au collège

► Nous remettrons l’apprentissage de la Marseillaise et des symboles de la République dans les écoles et les collèges

► Nous organiserons, une fois par an, au sein de chaque établissement scolaire, une cérémonie de lever de drapeau

► Nous instaurerons un service national obligatoire de 3 mois, qui pourra être civique ou militaire

► Nous mettrons fin aux procédures d’exception pour les concours d’entrée aux grandes écoles quand elles sont en contradiction flagrante avec le principe de l’égalité républicaine

Impunité zéro pour les délinquants
► Revenir sur la loi des Taubira qui exonère d’application les condamnés à des peines de moins de 5 ans et rétablir le fonctionnement de la chaine pénale

► Supprimer les remises de peine automatiques pour que les délinquants, comme en Allemagne, se voient appliquer au moins les deux tiers de la peine prononcée

► Restaurer la double peine pour les étrangers condamnés à de la prison pour les délits graves -- Aller vers la Tolérance Zéro et véritablement punir toutes les petites incivilités pour freiner les actes plus graves

► Prendre en compte la dangerosité des criminels (et instaurer une véritable perpétuité pour certains criminels) : il est inacceptable que la société laisse en circulation des multirécidivistes qui mettent en danger la vie d’innocents.
A cause des politiques européennes malthusiennes, de la bureaucratisation de notre économie et d'une ouverture anarchique au libre échange, les inégalités ne cessent de se creuser tandis que l'action correctrice de l'Etat, notamment par le biais du service public, ne cesse de reculer.

La pauvreté frappe de plus en plus de Français et s'aggrave, tandis que les classes moyennes voient avec une anxiété insupportable se profiler le spectre d'un avenir toujours plus morose. Enfin, plusieurs catégories de nos concitoyens, les jeunes, les femmes, les petits retraités, les handicapés, les personnes vivant en milieu péri-urbain et rural, pâtissent de discriminations de tous ordres qui sont autant d'injustices que la France du XXIème siècle se doit de combattre.
S'il est indispensable de réparer et de moderniser le moteur économique de la France pour mieux financer l'action publique, il est tout autant nécessaire de veiller à son équité. Cela implique de réconcilier l'efficacité économique et la justice sociale, l'une en vérité ne marchant pas sans l'autre pour garantir une vraie cohésion sociale et nationale dans la guerre économique mondiale.

Cela oblige également à garantir une réelle péréquation territoriale, avec un accès égal à des services publics suffisamment proches géographiquement des usagers. A cet égard, la réduction des inégalités hommes-femmes comme l'insertion réelle des personnes handicapées constituent un défi d'ordre similaire, sur les terrains du genre et des aléas de l'existence.

Mais l'équité est aussi indissociable de la responsabilité, de la juste rémunération de l'effort individuel comme de la suppression des privilèges face à l'impôt, du refus de l'assistanat comme de la modernisation de services publics qu'il faut réformer pour les sauver de la gabegie : laisser les Français bénéficier du fruit de leur travail et les inciter à assumer leur logement en leur offrant une protection sociale responsabilisée car soucieuse de la maîtrise de ses coûts, constituent également les clés de la France plus solidaire que Debout la France appelle de ses vœux.

Dès 2007, le parti de Nicolas Dupont-Aignan s'est ainsi engagé pour l'instauration d'un dispositif innovant de « seconde chance », garantissant à tous une vraie faculté de formation tout au long de la vie, ou encore une retraite à points assurant à chacun une juste pension dans la limite des capacités de la Nation.

Entre la jungle régressive et l’assistanat étouffant, il existe ainsi la troisième voie de la société de participation, responsable, humaniste et équitablement solidaire, thème crucial que NDA a développé dans son discours de clôture du Congrès fondateur de Debout la France d’octobre 2014

Grand chantier inachevé légué par le Général de Gaulle, la participation des salariés aux résultats et aux décisions de leur entreprise doit être étendue et renforcée, notamment dans le sens de l'actionnariat salarié qui est un gage de cohésion face aux OPA sauvages. Parallèlement à la réforme de la protection sociale, dans un double souci d'efficacité pour tous et de responsabilité pour chacun, nos services publics doivent être modernisés et garantis sur tout le territoire.

Un territoire dont l’aménagement doit être puissamment relancé, y compris à travers des politiques volontaristes vers l’Outre-Mer à l’image des propositions faites durant l’élection présidentielle .Il faut aussi que la lutte contre les discriminations dont pâtissent les femmes et les personnes handicapées soit érigée en grande cause nationale et aille à son terme.

Enfin, une fiscalité plus juste incitant à l'accès à la propriété du logement constitue la dernière pierre de la Fraternité que Debout la France veut construire pour tous les Français.

Renforcer la participation et l’association des salariés à la vie de l’entreprise
La révolution de la participation

Depuis une vingtaine d’années, la globalisation néolibérale a provoqué une rupture dans l’ensemble du monde occidental. D’une part, le pouvoir d’achat des classes populaires et moyennes stagne ou régresse, de l’autre les profits des grandes entreprises et des très hauts revenus ont explosé, notamment dans le monde financier. Les fruits de la croissance ne profitent désormais qu’à une infime minorité au détriment de l’économie réelle.

► Réconcilier les entrepreneurs avec les salariés, c’est possible en créant un système plus juste, où tout le monde tirera profit du progrès économique !

► Introduire un tiers de représentants des salariés dans les Conseils d’Administration, sur le modèle allemand pour assurer leur meilleure association aux décisions prises dans les entreprises de plus de 50 salariés.

► Fixer un objectif de 15 % d’actionnariat-salarié dans chaque entreprise française à horizon de 5 ans et y inciter massivement les entreprises (avantages fiscaux supplémentaires pour l’abondement de la réserve spéciale de participation, distribution gratuite d’actions, création d’un fonds national de péréquation de la participation assurant aux salariés de chaque entreprise un accès minimal à l’épargne salariale…).

► Encourager le développement des associations d’actionnaires salariés qui seront systématiquement représentées au sein des conseils d’administration en qualité d’administrateur et pourront représenter les porteurs de titres individuels. Créer un nouveau statut d’entreprise, la Société Anonyme à Gestion Partagée (SAGP), spécialement adaptée aux entreprises où la participation occupe une grande place, et encourager toutes les formes d’activité économique coopérative.

► Rendre obligatoire le vote des salariés aux élections professionnelles afin d’accroître la représentativité des syndicats et inciter ces derniers à passer de la culture du statu quo à celle du changement.

► Favoriser la participation des salariés aux prises de décision au sein de l’entreprise. Par exemple, en taxant les entreprises qui n’ont pas de représentants des salariés membres du Conseil d’Administration.

► Favoriser le développement des SCOP et de l’économie mutualiste.

Renforcer la cohésion nationale
Créer un service civique obligatoire et universel de trois mois (qui pourrait fournir une aide pour les associations).

Réaffirmer la laïcité républicaine et revenir à la situation apaisée du statut quo de 1905 tout en condamnant et en agissant fermement contre l’intégrisme religieux et les communautarismes (rejet du voile intégral entre autres).

Promouvoir l’égalité hommes-femmes en refusant toute remise en cause (économique ou religieuse) de ce principe fondamental de la République, en favorisant l’autonomie économique des femmes et en luttant fermement contre les violences conjugales.

Interdire l’utilisation de mannequins trop maigres qui donnent une représentation malsaine de la femme et qui représentent une incitation à l’anorexie, comme cela a été fait en Espagne.

Accélérer l’effort réalisé pour l’intégration de tous les handicapés dans la société et faire de la France un pays modèle dans le monde (création de centres relais, développement du braille, de la langue des signes, intégration dans les écoles et dans le monde du travail…).

Revaloriser le métier des auxiliaires de vie qui aident les familles dont un des membres est atteint d’une maladie dégénérative type Alzheimer ainsi que les enfants handicapés de manière à ce qu’ils puissent suivre une scolarité la plus normale possible.

Imposer à l’Etat, aux agents des services publics et à leurs usagers la neutralité absolue vis-à-vis de toutes les religions. Interdire toute subvention publique à un culte, y compris de la part des collectivités locales.

Garantir l'égalité hommes-femmes
Egalité dans l'entreprise

1.Création d'un label ‘’F-H’’, conditionnant un allégement de cotisations pour les entreprises respectant l’égalité salariale.

2. Mise en place d’un droit à la formation suite à un congé maternité ou congé parental pour faciliter les évolutions

professionnelles.

Egalité à la retraite

3. Amélioration de la protection des conjointes de commerçants, artisans et agriculteurs et validation plus souple des trimestres de cotisation vieillesse pour les femmes d’artisans, de commerçants et d’agriculteurs qui ont œuvré à l’activité du conjoint.

4. Création d’un minimum retraite de 1000 euros pour les femmes comme les hommes qui ont travaillé toute leur vie, financé par la suppression du gaspillage lié à l'assistanat.

Vie familiale

5. Augmentation de 30% des places en crèche pour mieux concilier la vie professionnelle et familiale et incitation à la création de crèches associatives.

6. Assouplissement des conditions de validation des trimestres pour les pères ou mères au foyer.

7. Infléchissement de la politique de santé publique afin que l'offre de soins spécifiques aux femmes (gynécologie, maternités, accès à l'IVG, fréquence des tests de dépistage et de contrôle,...) soit correctement assurée.

Lutte contre les violences

8. Création d’un centre d’hébergement d’urgence par intercommunalité pour répondre à la détresse des femmes victimes de violences, à l'image de l'action réussie de la Ville d'Yerres qui a mis à disposition six logements gérés par l'association LEA.

9.Etablissement en cas de récidive de violence conjugale des peines planchers de prison et d'éloignement du domicile.

10.Mise à disposition un nombre suffisant de téléphones « touche grand danger », pour qu'il n'y ait plus de femmes qui meurent sous les coups (121 en 2013 !).

Améliorons nos services publics
► Stopper la libéralisation des services publics et laisser à chaque Etat membre de l’UE définir sa vision des services publics

► Fixer des objectifs ambitieux de satisfaction des usagers et de gains de productivité dans le respect de la mission de service public. Plus généralement, réformer les entreprises de service public pour en assurer la pérennité grâce à une meilleure gestion et instaurer le service garanti

► Améliorer la motivation des personnels des services publics par le biais d’un intéressement à la performance, d’une plus grande autonomie et responsabilisation en matière de gestion des ressources humaines, et d’un programme de formation continue personnalisé

► Introduire des Conseils d’Usagers chargés de défendre les intérêts des usagers des services publics, avec un représentant au Conseil d’Administration

► Instaurer pour toutes les alliances de compagnies aériennes opérant en France une obligation de vols à tarifs réduits entre la métropole et l’Outre-mer.

Accompagnons nos entreprises stratégiques
► Rétablir le monopole public dans les secteurs stratégiques, qui sont des monopoles naturels

► La Poste pour la gestion du courrier (fin de son processus de privatisation)

► Fusion RFF / SNCF pour le transport ferroviaire

► Renationalisation des autoroutes qui se sont transformées en rente sans concurrence pour des entreprises privées et baisse des péages pour les autoroutes amorties

► Création d’un groupe public de l’énergie en fusionnant EDF et GDF avec maintien par la loi de tarifs régulés par la puissance publique

► Affirmer la présence nécessaire de l’Etat au sein de Total à la fois pour notre indépendance énergétique et assurer la transition vers des énergies plus propres

► Renforcer les exigences de service public pour l’assainissement, la distribution d’eau et les services bancaires

► Elaborer un schéma national des services publics de proximité (hôpitaux, bureaux de poste, trésoreries, cantonnements militaires…) pour mettre fin aux fermetures anarchiques de sites et répartir les équipements entre les villes petites et moyennes.

Mettons fin à l'assistanat
► Limiter les abus qui nourrissent les déficits de la Sécurité Sociale et notamment encadrer strictement la CMU et l’AME (orienter les étrangers en situation irrégulière vers des dispensaires spécifiques)

► Transformer le RSA en Revenu Minimum d’Activité, obligeant chaque bénéficiaire à travailler une journée par semaine pour la collectivité.

Faire émerger une France de propriétaires
► Permettre en cinq ans l’accession à la propriété de la résidence principale pour 2 millions de ménages, grâce à des prêts garantis par l’Etat (sur le modèle des organismes HLM) et à la vente d’une partie des logements HLM à leurs locataires.

Développer notre politique familiale
► Rationaliser les dispositifs de politique familiale (quotient familial, allocations de rentrée scolaire) pour développer l’offre de crèches et développer le salaire parental.

Lutter contre la fraude
► Réduire drastiquement les niches fiscales et sociales, qui profitent à une petite minorité, pour simplifier notre fiscalité et la rendre plus juste. Lutter contre la fraude.

Rétablissons l'équité dans l'impôt
► Revenir sur la baisse de la fiscalité sur les stock-options mise en place par les socialistes et considérer toutes les plus-values comme des revenus comme les autres, et donc soumis aux cotisations sociales et à l’impôt sur le revenu

► Limiter significativement le régime mondial consolidé qui permet à de grands groupes (Total…) de payer extrêmement peu d’impôts (voire pas du tout) en France

► Mettre en place un système d’imposition lié à la nationalité (sur le modèle des Etats-Unis), quel que soit le lieu de résidence (celui qui ne le paie pas ne pouvant plus accéder au territoire national)

► Interdire les systèmes des parachutes dorés

► Exclure la résidence principale du calcul de l’ISF

L’école, confrontée au défi de l’éducation de masse, subit par ailleurs de plein fouet la crise de légitimité et d’autorité que connaît l’Etat face à la montée de l’individualisme-roi et du consumérisme. Jamais la France n’aura consacré autant de moyens à ce secteur-clé de son avenir. Mais jamais non plus notre pays n’aura connu un tel recul de ses performances scolaires, tous les classements internationaux le rétrogradant d’année en année.

Le gouvernement socialiste a encore aggravé les choses en s’en prenant une fois de plus aux programmes, qu’il prétend édulcorer, en supprimant les bourses au mérite et les notes, et en allant jusqu’à envisager la disparition complète du redoublement… A quoi bon travailler puisqu’on sera sûr, désormais, de passer dans la classe suivante ! A la pointe du combat pour une école digne de ce nom, Debout la France s’oppose activement à cette politique de casse de l’Education nationale et a publié en mai 2015 20 propositions pour remettre debout l’école de la République.

Remotiver les enseignants
► Revenir sur la réforme du gouvernement qui a augmenté de 9 à 18 heures les cours pour les stagiaires de première année, de manière à leur donner le temps de se former et de préparer leur cours au lieu d’un temps plein qui compromet la formation

► Faciliter les heures supplémentaires pour ceux qui souhaitent faire du soutien scolaire (pouvant être mis sur un compte pour un départ à la retraite anticipée)

► Davantage différencier le traitement des enseignants en fonction des établissements où ils enseignent (établissements pour élèves difficiles, ZEP), des classes (année de diplôme ou pas), voire même en fonction de leur affectation géographique

► Mettre en place des programmes de réorientation des enseignants qui souhaitent changer d’administration pour favoriser la reconversion des enseignants démotivés.

Revaloriser le français
► Augmentation du temps scolaire consacré au français

► Suppression de l’enseignement des langues et des cultures d’origine (ELCO)

Revaloriser l'enseignement technique et professionnel
► Revaloriser et développer l’enseignement technique et professionnel et en permettre l’accès dès la classe de 4ème

► Revalorisation de l’apprentissage et des filières professionnelles et multiplication des passerelles entre filières et parcours

Développer les moyens pour la Recherche
► Poursuivre l’effort budgétaire en faveur de l’éducation supérieure et atteindre 2% du PIB alloué à l’enseignement supérieur / recherche d’ici à 2017 pour rattraper le retard de la France dans ce domaine et assurer, entre autres, une rénovation des locaux.

Chacun le sait, chacun en souffre : la démocratie en France est malade ! Comment l’ignorer : notre pays s’enfonce depuis des années dans un marasme économique, social et politique qui alimente une véritable crise de langueur démocratique.
L’hégémonie d’une pensée unique mondialiste, les alternances ratées entre une gauche et une droite qui font la même chose sur l’essentiel, le sentiment d’impuissance publique, l’emprise d’une construction européenne hors-sol conjuguée au recul de la démocratie nationale et même locale, l’émergence d’une classe politicienne qui ne pense qu’à se servir plutôt que servir, etc. sont autant de symptômes ou de maux expliquant largement le désenchantement voire la colère qui ont saisi nos concitoyens, parfois jusqu’à la révolte. Autant de maux justifiant un vrai sursaut démocratique qui rende enfin au peuple français les clés de son propre avenir, de son destin.

Depuis 25 ans, une contrainte extérieure soi-disant irrésistible, sinon souhaitable, est venue parasiter la vie démocratique française. La mondialisation peut être porteuse d’échanges, de progrès et d’ouverture, mais elle a aussi son côté obscur. Comme l’écrit Frédéric Lordon, « en appeler au gouvernement mondial est le plus sûr moyen d’avoir la paix – entendre : pas de gouvernement du tout. » En clair, le processus de globalisation et de fédéralisme européen organise l’impuissance des gouvernements nationaux. Et aujourd’hui tout le monde comprend bien que ce processus s’effectue au profit d’une petite minorité, les multinationales et les classes les plus aisées, alors que les classes moyennes et populaires souffrent à la fois d’une hausse du chômage, d’une stagnation ou d’une baisse de leur pouvoir d’achat et du recul des conquêtes sociales du passé.

Face à cette situation insupportable pour une part croissante de Français, les partis au pouvoir complices de l’Union européenne font semblant de promettre d’agir durant les campagnes électorales, avant de faire exactement le contraire une fois parvenus au pouvoir : la promesse non tenue de François Hollande d’infléchir les politiques européennes austéritaires n’en est à cet égard que l’ultime manifestation, dans une liste qui ne cesse hélas de s’allonger au gré des alternances.

Contrainte juridique issue de traités adoptés en catimini, la fameuse « contrainte extérieure » offre tout autant à nos gouvernants le prétexte et l’alibi à tous leurs renoncements.

Profondément antidémocratique, cette dérive provoque la légitime colère des Français dans les urnes, sans que les élites en tiennent compte le moins du monde. Au contraire, la ratification parlementaire du traité de Lisbonne, copié-collé de la Constitution européenne pourtant massivement rejetée par référendum, témoigne tristement que les oligarchies au pouvoir – politique, économique et médiatique – sont prêtes à tout pour imposer leur système. Lors de ce véritable coup de force parlementaire, dans lequel une scandaleuse ingérence de Bruxelles et de plusieurs Etats membres s’est clairement manifestée,Nicolas Dupont-Aignan fut l’un des seuls au Parlement à défendre la souveraineté populaire menacée par ceux-là mêmes qui sont pourtant censés l’incarner et la défendre.

Le sauvetage du zombie euro en juillet 2015, au prix de souffrances inouïes infligées aux Grecs et de la mise à contribution contre leur gré des autres peuples européens, montre à quel point cette folle fuite en avant dans l’aveuglement idéologique est dangereuse pour notre avenir.

Dans ce grand recul de la démocratie pour cause de remise en cause du droit du peuple français à s’autodéterminer, plusieurs autres dérives se sont engouffrées : le dévoiement et la contestation malhonnête de nos institutions héritées du général de Gaulle, l’explosion de la corruption malgré des lois en cascade, et enfin la remise en cause rampante de la démocratie locale, menacée de dilution dans une décentralisation contre-nature qui dépossède les élus locaux de leurs pouvoirs face à l’Etat et aux grands féodaux.

Nombre de nos difficultés trouvent leur origine dans le renoncement progressif et insidieux au projet de société national et républicain, qu’il faut aujourd’hui refonder. Ce sont d’abord les fondations démocratiques de la maison « France » qu’il faut remettre en état afin de pouvoir rendre un sens concret à sa devise : « Liberté – Egalité – Fraternité ».

L’effacement de nos frontières permet à la logique supranationale de s’imposer à des gouvernements qui finissent par la défendre, qu’ils soient de droite ou de gauche. Le seul moyen de recouvrer un modèle de développement plus équilibré et durable est donc de relocaliser les décisions au niveau national, où seul peut s’exprimer l’intérêt général. Pour être maître de son destin, il est en effet indispensable de contrôler ses frontières, son budget et sa monnaie.

Réformer en profondeur l’Union européenne ne sera pas suffisant en soi pour résoudre la crise démocratique française, mais c’est une nécessité et un préalable au traitement efficace des autres difficultés dans ce domaine. A l’Europe technocratique et autoritaire de Bruxelles, qui détruit les souverainetés nationales sans les remplacer par aucune démocratie européenne – laquelle est impossible – il faut substituer l’Europe des projets à la carte entre pays libres, ainsi que l’a résumé le mémorandum remis au ministre des Affaires étrangères lors d’une récente consultation nationale.

Parallèlement, il faut remettre sur ses jambes la Vème République, si malmenée depuis des lustres, ce qui passe par sa modernisation – ainsi que le préconise un document remis fin 2012 au président de la République.

Enfin, la décentralisation et la démocratie locale doivent être, respectivement, clarifiée et réaffirmée, à travers la revalorisation des communes et des départements.

Protéger nos communes
► Maintenir la commune comme cellule démocratique de base de l’organisation du territoire avec une garantie de son autonomie financière

► Mettre en œuvre une véritable péréquation financière entre collectivités locales

► Créer un Ministère de l’Aménagement du Territoire regroupant les compétences et les attributions du logement, de la ville, des transports, de l’équipement et du tourisme.

Créer un statut de l'élu
► Créer un statut de l’élu (droit à la retraite, bilan de compétences, valorisation des acquis) favorisant le renouvellement et la recomposition de la classe politique et revaloriser le traitement des Maires, dont les responsabilités et la charge de travail sont sans commune mesure avec le montant de leur indemnité.

Réaffirmer le rôle essentiel des départements
► Affirmer le rôle central du département en annulant la réforme gouvernementale sur les conseillers territoriaux. Les conseils généraux jouant un rôle déterminant dans le maillage du territoire et leur représentation, la décentralisation doit se réorganiser autour des départements. L’assemblée régionale ne serait que l’émanation des conseils généraux. La réaffirmation du département limiterait les politiques régionales visant à favoriser les identités provinciales trop exacerbées

► Supprimer le nouveau statut de métropole qui vide de leur sens les conseils généraux des départements où sont situées ces grandes villes.

Pour une France des 70 départements
► Création de la France des 70 départements afin de garantir une gestion moins bureaucratique des affaires locales au moindre coût.

Reconnaitre le vote blanc et rendre le vote obligatoire
► Reconnaître le vote blanc et rendre le vote obligatoire.

Redonner la parole au peuple
► Rendre obligatoire le référendum pour ratifier tout nouveau traité européen

► Rendre obligatoire le référendum pour ratifier toute nouvelle modification de la constitution

► Rendre obligatoire le vote du Parlement ou un référendum pour toute nouvelle privatisation ou cession importante d’actifs nationaux

► Faciliter le référendum d’initiative populaire en abaissant le seuil à 2 millions de signatures.

Redonner un souffle à la démocratie parlementaire
► Redonner un souffle à la démocratie parlementaire par l’accroissement des facultés d’expertise et d’enquête du Parlement (possibilité de créer une commission d’enquête sans autorisation de la majorité, renforcement des moyens d’expertise des députés et sénateurs)

► Renforcer strictement le contrôle du Parlement sur l’exécutif pour les négociations communautaires (création d’un mandat de négociation, inscrit dans l’article 88-4 de la Constitution) et en interdisant les ordonnances pour la transposition du droit communautaire

► Annuler les dispositions de la réforme constitutionnelle de 2008 qui tend à transformer le Conseil Constitutionnel en Cour suprême

► Limiter le cumul des mandats à deux : un mandat national et un mandat local. Interdire, en revanche, à un ministre d’exercer un mandat électif et à celui-ci de retrouver son poste de parlementaire à la sortie du gouvernement.

Lutter efficacement contre la fraude
► Imposer la transmission systématique aux services fiscaux des données bancaires par les banques des paradis fiscaux, sur le modèle de la loi Facta aux Etats Unis

► Mettre fin au monopole discrétionnaire du ministre des Finances pour déclencher une enquête pénale sur la fraude fiscales

► Engager un renforcement des équipes du fisc et des douanes dédiées à la lutte contre la fraude

Mieux contrôler les dépenses de campagne
► Le plafonnement du budget de campagne présidentielle à 7 millions d’euros pour le 1er tour (16,851 millions actuellement) et 10 millions pour le 2nd tour (22.509 millions actuellement)

► Par ailleurs, un plafonnement forfaitaire sera imposé pour chaque catégorie de dépense -- Un collège ordinaire de 12 citoyens-censeurs tirés au sort sera constitué pour accompagner le Conseil constitutionnel dans le suivi de la campagne présidentielle

► La responsabilité personnelle des candidats à l’élection présidentielle sera instaurée sur l’argent engagé. Ce ne sont pas les subsides du parti, donc l’argent des Français, qui doivent servir à rembourser les dépenses de campagne si le Conseil constitutionnel déclare le compte irrecevable. Cela incitera les candidats à être davantage vigilants

► Tout candidat à une élection d’un canton ou d’une commune de plus de 3 500 habitants sera soumis à l’obligation d’ouvrir un compte de campagne et aura accès au remboursement public

► Rendre obligatoire la publication des comptes exhaustifs de campagne qui se fera dès leur validation par la CNCCPF. Ces comptes seront transmis aux autres candidats dès réception par la CNCCPF

Favoriser le débat public dans les médias
► Un temps d’antenne réservé au débat politique sera imposé dans les média nationaux, radiophoniques ou télévisuels, publics ou privés. Cinq semaines avant le scrutin présidentiel, 15 minutes quotidiennes seront ainsi consacrées au débat entre 19h et 21h sur l’ensemble des médias télévisuels

► En dehors des périodes électorales, chaque média national devra consacrer deux heures de temps de diffusion par semaine entre 18h et 22h, et deux autres heures de temps de diffusion dans la semaine afin de permettre aux partis d’exister et d’éviter les dépenses délirantes dans des démonstrations de politique-spectacle pour grappiller deux images et une petite phrase au journal de 20h

► L’égalité des temps de parole entre les candidats à l’élection présidentielle sera imposée dès l’officialisation des candidatures par le Conseil constitutionnel - l’interdiction du recours aux machines de vote électroniques et la dématérialisation de la propagande.

Imposer une réelle égalité de traitement entre les candidats
► L’égalité des temps de parole entre les candidats à l’élection présidentielle sera imposée dès l’officialisation des candidatures par le Conseil constitutionnel

► Mise en place d’avances publiques par l’Etat dès l’obtention par un candidat des 500 parrainages requis, afin d’éviter que seuls des candidats fortunés puissent se présenter à l’élection présidentielle, en raison de la frilosité actuelle des banques.

Clarifier les études de sondages
► Les instituts de sondages seront dans l’obligation d’afficher des ordres de grandeur tenant compte de la marge d’erreur, et non plus des scores arbitraires

Bannir les élus indignes de la République
► Les élus reconnus coupables de corruption, trafic d’influence, détournement de fonds, abus de bien social, blanchiment d’argent et de toute autre activité frauduleuse seront inéligibles à vie

► Suppression de la Commission des infractions fiscales (CIF) et ainsi en finir avec le monopole du ministre du Budget sur l’engagement de poursuites pénales en cas de fraude fiscale

► L’exercice d’une fonction de trésorier d’un parti soit incompatible avec une fonction de ministre ou de secrétaire d’Etat

► Instauration d'un tirage au sort pour déterminer les questeurs de l’Assemblée nationale et du Sénat parmi les parlementaires

Englué dans un horizon européen qui bouche sa perspective et rapetisse sa perception de lui-même comme ses responsabilités, notre pays ne s’adresse plus au monde comme il le devrait.
Permettre à la France d’être de retour dans le monde revêt plusieurs enjeux :

- la préservation, y compris en Europe, de notre sécurité nationale à travers une action extérieure et de défense qui serve nos intérêts politiques et joue un rôle d’équilibre entre les nations,

- le développement de notre influence économique pour nous assurer des débouchés commerciaux et nouer des partenariats stratégiques avec les autres nations du monde,

- enfin la promotion de notre vision du monde à travers notre culture et notre langue.
Forte d’une histoire riche et ancienne, d’une vision universelle et humaniste du monde, d’une langue parlée bien au-delà de ses frontières, d’une armée fidèle à sa tradition d’honneur et d’excellence et à la pointe des nouvelles techniques, d’une attractivité culturelle et touristique considérable, d’un domaine maritime le deuxième au monde par sa superficie, etc. la France peut et doit être beaucoup plus présente dans les affaires du monde, qui la concernent et dans lesquelles il est de l’intérêt de tous qu’elle pèse davantage.

Le premier obstacle à lever pour que notre pays soit de nouveau à la hauteur de son rang international est avant tout d’ordre psychologique : à force de baigner dans le discours décliniste des partisans de l’UE et de la mondialisation à tout prix, qui ne cessent de dénigrer le pays pour justifier sa disparition, les Français ont prêté l’oreille au mensonge de « la France trop petite ».

Car, même affaiblie par l’UE qui voudrait lui ravir son siège permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU, ou diluer sa diplomatie et sa défense dans un néant communautaire inféodé à d’autres, la France conserve des positions mondiales tout à fait réelles et enviables. De fait, si elle n’est plus la puissance qu’elle fut sous Louis XIV et Napoléon, elle n’est pas pour autant devenue le pays insignifiant qu’on voudrait nous faire croire. Ses interventions en Afrique, que DLF a soutenues, en sont une preuve évidente, tout comme les succès internationaux, à la barbe des Etats-Unis, du Rafale, seul avion de combat « omni-rôle » au monde…

Deuxième obstacle à lever, de nature politique celui-là, la France peine à déployer la politique étrangère d’indépendance nationale dont elle a besoin à cause de ses gouvernants tout acquis à une ligne excessivement pro-américaine, occidentaliste. Se comporter en fidèle caniche de Washington ne rend pourtant service à personne : ni à nous-mêmes bien sûr, ni aux autres de surcroît. Or, malgré l’admirable sursaut de dignité lors de la guerre en Irak – qui aurait dû inspirer toute notre politique étrangère depuis -, l’UMP comme le PS se sont empressés d’aligner la France sur les Etats-Unis. Ainsi, Nicolas Sarkozy l’a réincorporée dans le commandement militaire intégré de l’OTAN dont le général de Gaulle l’avait sortie, au prix d’une perte de crédibilité et de frais financiers gigantesques. En son temps, DLF avait dénoncé cette politique d’abaissement national.

Pire, en Syrie et en Ukraine, notre pays s’est dangereusement aligné sur la ligne occidentale d’inutile défiance vis-à-vis de la Russie et de déstabilisation du Proche-Orient contre Bachar-el-Assad. Enfin, il n’assume plus autant qu’il le devrait son rôle
- Modifié par mathieu64 ( )
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