Peur de devenir folle...
Bon, en gros je vous explique un peu la situation.J'ai l'impression d'être de plus en plus brisée, de ne pas avoir de personnalité fixe, et d'être une connasse sans cœur dans le fond... Une psychopathe quoi.
En gros je vous explique un peu.
J'ai énormément de mal à décoder mes émotions, j'ai beaucoup de troubles de la mémoire, ainsi que de la pensés (elle est au ralentit) , et je sens comme une brûlure au fond de moi, quelque chose qui me consume.
J'ai eu un père violent et alcoolique jusqu'à mes 4 ans, et j'ai l'impression de devenir comme lui, et ça me fait peur.
Juste pour une raison de "vengeance personnel" lorsque il a briser ce que je voyais de "positif" sur mon visage, (j'ai subi du harcélement scolaire) et bah j'ai envie de me venger. J'ai des crises d'angoisses horrible, qui me rende violente. Autant au collège bien que j'étais renfermer, je ne faisais pas attention à mes émotions (sauf à un moment donner ou j'ai craquer...) Autant là, c'est impossible.
Pendant mes crises d'angoisses je deviens une autre personne , j'insulte tout le monde, je pleure, je hurle, je me cogne la tête contre le mur, et l'autre jour j'ai foutu une grosse claque à mon copain...
Autant dire qu'il n'a pas très bien appréciée.
Surtout que la dernière fois qu'il est partie chez sa grand mère, je me sentais tellement abandonnée qu'il parte une journée et soirée sans moi (on se voit que les weekend en plus..) que j'ai bu quasiment une bouteille de vin, plus trois bières pour me "venger" de moi même et en même temps de lui.
Je l'aime mais... Il y a un méli mélo émotionnel intense. Je ne ressens pas les mêmes choses qu'une personne normale devrait ressentir. Donc quand je sens que mon copain va regarder une autre fille... Je me dis que je suis moche, horrible, mais qu'il n'a pas à faire ça .
Quand il me fait comprendre que dans le monde du travail, le soir c'est suffisant pour se voir, je me dis "ah bah bravo. Voilà comment il m'aime." Du coup, on va trouver quelque chose à deux, sinon une crise d'hystérie reviendra immédiatement.
En fait, je suis toujours dans "l'exagération" des choses. Enfin ça dépend des moment. Il y a des moment où ça va, où je suis gentille, drôle, un peu enfantine, mais dès qu'il se passe quelque chose de négatif (je me sens abandonnée, pas assez aimer pour mon "extérieur" , je me sens horrible...) Je réagis beaucoup plus violemment que une personne normale, et même si sur le coup quand je donne une claque à mon copain, je me dis "il l'a mériter ce connard " et bien... Après , une fois la crise passer, je regrette profondément.
Je sais pas trop si je suis gentille ou méchante.
Mes goûts, ma personnalité, mes émotions , changent du jour au lendemain.
Il y a même des jours ou je me sens totalement vide. Avec une profonde "brûlure", pas de la dépression, mais c'est comme si j'étais totalement briser, que je ne pouvais plus rien ressentir. Je prends ça comme peut être un "moyen de défense" pour ma psychologie vu que je dis souvent que je préférerai ne rien ressentir. Et je dois dire que c'est peut être dans cet état là que je souffre le moins.
Après, pour parler de mon enfance, et bien, déjà vers mes 4 ans j'étais une enfant très renfermer, qui refuser le contact avec les autres enfants, qui avait que des amies imaginaires, vers mes 7 ans mes deux soeurs me laisser seule à la maison me nourrir de bonbons pour aller draguer, la mère qui n'aimer pas trop le contact humain, elle ne me coiffer pas, après ça a été les moqueries , des attouchements sexuels, je n'ai jamais eu de vrais amis(e)s... Enfin , voilà, beaucoup de choses qui m'ont énormément fragiliser. Mais qui on briser en quelques sortes ma psychologie. J'ai l'impression d'avoir un trouble de l'identité, en étant à "demi consciente" (car je souffre de déréalisation...) C'est vraiment étrange.
J'ai aussi garder mon "monde" je m'invente des histoires d'horreur ou je reprends une ambiance un peu glauque d'un animé, et je me prends toujours comme la "méchante" ...
Ce monde me permet sans doute de me calmer dans des "crises" , mais il prends pas mal de place dans ma vie.
Et pour parler de mon copain, bien qu'au début c'était pas la joie, maintenant il est compréhensif, gentil, et adorable.
Fin voilà, je sais qu'il n'y a pas de psy par ici, mais j'en vois déjà un et il se roule pas vraiment pour moi. (Une fois par mois pendant 20 minutes...) Et j'aimerai votre "avis" sur les possibles troubles que je pourrai avoir. Après je sais qu'un diagnostic ne se fait pas comme ça, ne vous inquiétez pas. C'est juste que je suis paumée envers moi même.