Poésie 17
La désolée, la ténébreuse, l'inconsolée, l'Eve
Escalader la roche aux nobles altitudes
D'un chant très profond de tristesse
Mêlant son âme à la tienne en un mystique rêve
Se libérer enfin des vieilles servitudes
Il va pleurant comme une âme en détresse
Devant le seuil du défunt résidant
Nos jours fondent comme la neige au souffle du courroux divin
Le jour succède au jour et ils glissent sans laisser de trace
Le monde s'en allait en s'épandant
Notre espérance, qu'il abrège s'enfuit comme l'eau de nos mains
C'est un dernier songe d'amour dans mon âme et rien ne t'efface