Le poète de Skuat il est de retour et il est vacciné
Tu m'as marquée le front de ta lèvre irritéeSous la tiède pâleur de la lune ensanglantée
Vous croyez en l'amour dont l'âpre feu vous presse
Mais la fleur que vous brisez soupire avec ivresse
Là-bas le volcan solitaire s'est rouvert
Et de cendre soudain l'horizon s'est couvert
Les lunaires reflets vagues du calme nocturne
Passent dans une attente inerte et taciturne
Et les bois, et les monts, et toute la nature
Tout semble s'interroger dans un confus murmure.