Forum Littérature

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Ancien membre

Les petites histoires.

Je suis désolé les amis. Je ne veux pas m'accaparer la gloire de cette idée, je pense qu'elle va à Miyuki et Ezekief. Je prend l'initiative de créer ce sujet car j'ai été trop inspiré cet aprem, et je souhaite me lancer. Petit rappel, il s'agît de poster des petites nouvelles, mais en respectant la charte tout de même. Sur ce mes amis, à vos plume : 3 !
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Ancien membre
Je suis un chasseur. L'univers dans lequel nous nous trouvons est sans merci. Seule la loi de la nature s'applique. Chasser ou être chassé. Être une proie ou être un prédateur. C'est dans ce monde d'inspiration médiévale que nous nous trouvons. Un monde sauvage, où fleurissent ça et là quelques villages humains et wyverniens. Les biotopes sont riches, de la tundra au désert en passant par la forêt tropicale où le volcan. C'est dans ces conditions que nous autres, chasseurs, devons nous faire une place. Mais que chassons nous, me diriez-vous. Il existe des créatures, formant la chaîne alimentaire de chaque milieu, que l'on prénomme "monstres". De morphologie et de régime alimentaire variés. Des léviathans nageant impérieusement dans les eaux salines de l'océan, des wyvern brutaux qui nous attaquent plus pour une question territoriale que pour nous bouffer tout cru. Des wyvern ailés, véritables drakes volants, qui daignent se poser sur notre terre-mère pour nous affronter. Et il y a les dragons anciens. Répertoriés comme tels par la guilde des chasseurs, ces monstres sont la calamité de notre monde. Véritables catastrophes naturelles ambulantes, leur taille peut excéder les 400 mètres de long. Il s'agît de chasses de longue halleine contre des créatures pouvant altérer jusqu'à l'espace et le temps. L'alatréon qui invoque des cataclysmes par sa simple présence, l'amatsumagatsuchi qui est le monarque des tempètes ainsi que le fatalis, le plus cruel des dragons anciens capable de faire tomber une pluie de météores depuis les cieux. Tel est mon monde.
Je suis un chasseur possédant une licence G or, je fais partie de ceux qui sont mobilisés par la guilde pour que l'espèce humaine puisse survivre en ce monde.

Mon arme est le katana "lame wyverne - fleur". Forgé en rathalos argent, ce sabre m'accompagne durant tous mes périples. Le cuisinier, un felyne (petit félidé joyeux), fais sauter des aliments dans son wok géant. Aujourd'hui, j'ai demandé la "dose spéciale", composée essentiellement de poivrons et de viande de boeuf sauté. Un chasseur rentre dans le hall des anciens, pinacle des chasseurs, avec sa licence G bronze, va discuter avec la demoiselle du comptoir des quêtes, et revient avec un papier jauni par le temps. C'est un mauvais signe, il s'agît des quètes que personne n'a réussi à terminer, les quètes de niveau G3. J'ignorais qu'un chasseur G bronze, vêtu de sa pauvre armure de haut rang, pouvait essayer de s'y risquer. Le cliquetis de son armure disparate, comportant un casque rathalos, une cotte lagiacrus, des avant-bras diablos, une taille shagaru-magala, et des grèves akantor ; raisonnait dans la salle. Il vint s'asseoir, non content de m'infliger ses goûts douteux en matière d'esthétique. Je suis actuellement en armure complète Escadora, forgée à partir des perce-ciels, les cornes de l'alatréon qui peuvent altérer le climat. Avec un geste d'une grande violence, il plaque sa quète sur la table. Je le regarde droit dans les yeux. Il lâche un grand "PLZ HELP ME PLZ NEED FARM !" Quel timbré celui là.

Je pose alors mon regard sur la quète : "lieu : fort schrade. but : chasser le fatalis blanc". Le fatalis blanc, le plus ancien des fatalis, qui sont d'ordinaire des dragons noirs. Il peut d'un simple cri ordonner à la foudre de tomber sur ses ennemis. Je pris la demande de quète, la signa de ma plus belle plume, finit ma dose spéciale ainsi que ma choppe de moga cola et me dirigea vers le point de départ des quètes, sous les encouragements de mon coéquipier de fortune : "PLZ HURRY I HAVE 5 MIN PLZ PLZ". Les dés sont jettés.

Je me trouvais face au majestueux fatalis blanc, dragon ancien fulgurant. Mon coéquipier, qui ne semblait pas mesurer l'ampleur du danger, chargea dans un cri de guerre qui ne me mît guère en émoi : "DIE MONSTER N00B I AM THE PGM".
L'affrontement épique dura moins d'une demi-seconde, le temps qu'il fallut au fatalis blanc pour engloutir ce prétentieux dans un bruit de déglutition.
D'une main, je saisit ma lame wyvern-fleur, et la dégaina dans un tintement de métal sur son fourreau. Désormais, j'étais seul, seul face à mon destin. Je chargeait le monstre dans ma posture de guerre la plus gracieuse, le fatalis cria et la foudre tomba. Le destin est en marche.

***

Plus tard, dans la soirée, dans un bruit de cliquetis métaliques, un chasseur se présenta dans le hall des anciens. D'un pas assuré, il se dirigea vers le comptoir des quètes, et y déposa un boût de papier jaunie. La demoiselle des quètes lui souris, et tamponna la quète : "SUCCES". Elle adressa un sourire au chasseur en armure Escadora et lui lacha un petit "c'est bon de vous revoir sain et sauf!" Regagnant ma table, je lançai un regard à l'intention du cuistot, et hurla "TOURNÉE GÉNÉRALE". Sans aucune pensée pour mon compagnon de voyage, j'entamais mon plat alors que mes amis se mirent à entonner des chants joyeux. Ce monde est mon monde.

FIN

(Inspiré de monster hunter, mon jeu vidéo préféré)
- Modifié par Astère ( )
Ancien membre
J'aime bien, l'Univers serait à étendre, il y a de très bonnes idées même s'il s'agit d'une inspiration ^^
J'ai l'impression de lire du SAO avec le mélange "kikoolol", grades et quêtes, franchement, j'aime bien !
Ancien membre
A mon tour de poster une histoire !
Et plus particulièrement le Prologue de mon livre en écriture depuis... 4 ans... (Me jugez pas, j'ai un peu de mal à trouver le temps de l'écrire)

Il sera divisé en plusieurs parties pour une meilleure lecture ! En avant :

Les gradins étaient plein. Pas une seule place ne restait de libre, aujourd'hui. Le spectacle allait assurément être grandiose, pour que toute la ville se réunisse ici. Jamais, de ma courte vie ici, je n'avais vu un tel rassemblement, et y être présent m'excitait tout au plus. Le nombre de gradin était incalculable, mais ils paraissaient être infini. D'une couleur jaune, ils semblaient être fait en terre, ou une autre matière telle que du sable. Tout du moins, la fabrication était assez rudimentaire, mais tenait quand même le coup, face à près d'un demi-million de spectateur. Ce n'était pas la première fois que je mettais les pieds ici, mais je restais malgré tout admiratif et rêveur devant cet édifice imposant, que l'on pouvait voir dans toute la ville. Dans la ville dont je suis originaire, rien ne pouvait être comparé à cette immense tour s'élevant à près d'une centaine de mètre. A côté d'elle, je n'étais rien de plus qu’une simple fourmi, ne remplissant que ses simples besognes habituelles. Mais ce n'est qu'une fois dedans que l'on se rend compte de toute la puissance qu'il en émane. Des salles à ne plus savoir quoi en faire, des couloirs remplit de sièges et de personnes, et enfin le centre de la tour, qui était pour le moins magistrale. Et c'est en son centre qu'allait avoir lieu ce magnifique spectacle. Mais avant que tout commence, je préférai me retirer, et me balader quelque temps dans la ville. J'avais largement le temps, le spectacle ne commençait que dans quelques heures.
Je décidai d'aller dans une petite supérette, enfin si je pouvais appeler cela ainsi, en tout cas, cela y ressemblait, pour voir ce qu'ils avaient en stock. Histoire de ramener un petit souvenir à mes amis, si je les retrouve. Mon hôte vint à ma rencontre dès mon entrée dans sa boutique, et me demanda ce qui m'amenait ici, alors que tout le monde était parti voir la représentation.
– Je ne suis que de passage. Je viens voir ce que vous vendez, pour trouver un cadeau de retrouvailles pour deux de mes amis, ainsi que pour moi.
– Oh, je vois. Un souvenir typique de Venica. Je pense que je peux vous trouver cela.
Le vendeur s'en alla dans l'arrière-boutique, me laissant seul au comptoir. Je regardai de droite à gauche les objets qu'il avait, et je m’aperçus qu'il n'y avait que des assiettes, des pots, ainsi que quelques autres objets de décoration. Rien de bien extraordinaire jusque-là, mais je remarquai, entreposé entre deux assiettes, une sortie de pierre rose dans un étui. Je m’approchai d'elle, et lorsque j’allongeai le bras vers elle, elle se mit à luire d'une couleur bleuâtre intense. Jamais je n'avais vu une chose pareille. Je me sentais comme apaisé, mais également craintif de ce que pouvait bien être cette pierre. Il émanait d'elle comme un souffle léger qui fit virevolter mes cheveux et mon écharpe. Elle m'hypnotisait. Je me sentais en dehors de tout, uniquement obnubilé par cette gemme étrange. Elle m'appelait, je le savais. Elle me désirait, comme si elle avait besoin de moi. J'avais l'impression qu'elle aspirait mon âme en dehors de mon corps, prête à l'avaler et à en faire sienne. Je ne pouvais pas résister. J'avançai en direction de la pierre, les yeux vides, ne pensant plus à rien, si ce n'était à la rejoindre. A quelques centimètres d'elle, j'entendis comme une voix, s'adressant à moi. Elle ne semblait pas venir de la gemme, mais de derrière moi. C'est alors qu'une main vint se poser sur mes yeux, me plongeant dans une pénombre ténébreuse où toute lumière avait disparu. A ce moment-là, je commençai à reprendre mes esprits, et j’oubliai presque instantanément la pierre. La main me fit tourner sur moi-même, et s'enleva de mes yeux, me montrant le vendeur, quelque peu inquiet, mais souriant à la vue de ma bonne mine.
Ancien membre
– Je vois que vous venez de faire connaissance avec la Pierre d'Altération.
– La Pierre... D’Altération ?
– Cette pierre a le pouvoir particulier de prendre le pouvoir sur la pensée humaine, et de la contrôler. Ceci dans le but de détourner l'attention de la victime. C'est une gemme très puissante, que seules les personnes avec un bon niveau d'expérience peuvent utiliser. Mais ne vous en faites pas, elle n'est pas dangereuse à proprement parler. Le seul effet indésirable que la victime puisse subir est de perdre le contrôle sur sa pensée pendant quelques minutes, variant d’une à plusieurs dizaines de minutes, suivant les personnes.
– Je vois. Pratique pour les missions d'infiltration. Assassiner un Prince, ou passer une muraille remplis de garde serait un jeu d'enfant avec cette Pierre d'Altération.
– Exactement. Cela étant, je vous ai trouvé un magnifique objet pour vos amis.
Il me montra l'objet en question. Il s'agissait de trois pendentifs portant chacun une croix orné d'une gemme centrale. Sans doute un saphir, bien que chacune avait une couleur différente. Je supposai donc qu'il s'agissait d'un saphir, d'un rubis et d'une émeraude. Tous sublime, je n'imaginais même pas le prix de tels bijoux. Pourtant, au-delà de leur apparence, ils semblaient tout à fait normaux. Il n'émanait rien d'eux qui pouvait supposer un quelconque pouvoir.
– Tenez, mettez en un. Je vais en porter un aussi.
Je ne voyais pas où il voulait en arriver. C'est alors que j'entendis une voix dans ma tête, qui résonna comme dans une église. Elle semblait bien réelle, comme si d'autre pouvait l'entendre, mais je savais que j'étais le seul à pouvoir la percevoir.
– Ces amulettes ont le pouvoir de conférer la capacité à ceux qui les portent d'entamer une communication télépathique entre les porteurs. Ainsi, vous et vos amis pourront discuter en toute tranquillité, sans être espionner. Cependant, il existe une limite de zone, qui s'avère être de cinq kilomètres. Si l'un de vous est trop loin, il ne pourra pas prendre part à la discussion. Ne l'oubliez pas.
Ces objets étaient encore plus magnifiques que je ne le pensais. Une discussion discrète et sécurisée, couplé à une détection quasi impossible de l'effet magique, cela faisait de ces amulettes des objets indispensable pour retourner dans notre Monde. Enfin, il fallait déjà que je retrouve mes amis, éparpillés dans ce monde dont nous ne connaissons rien, qui nous est totalement étranger.
Je commençai à sortir ma bourse d'argent, pour lui payer ces amulettes, quand le vendeur m'arrêta en posant sa main sur la mienne.
– Vous n'avez pas à me payer.
– Comment cela ?
– Si vous êtes bien celui que je pense, vous ne me devez rien.
– Puis-je avoir quelques explications ? dis-je, confus.
– Vous n'êtes pas de cette ville. Vous n'êtes même pas de cette région. Je l'ai vu tout à l'heure lorsque vous avez été hypnotisé par la Pierre d'Altération. Quelqu'un vivant ici est forcément au courant de ce genre d'objet magique. Vous, en revanche, vous vous êtes fait avoir dès le premier regard sur elle. Dans ce coin du monde, elle n'agit pratiquement pas sur les habitants, mais vous, elle a exercé ses pleins pouvoirs sur vous.
Je restai dubitatif quelques secondes.
– Vous avez raison, je ne suis pas d'ici.
– Ni de ce monde, je me trompe ?
A cette question, je ne sus quoi répondre. Il semblait savoir quelque chose sur moi. Quelque chose qui me dérangeait.
– Ne vous en faites pas, personne d'autre n'est au courant dans la ville.
– Comment savez-vous... ?
– Votre arrivé ici coïncide parfaitement avec l'explosion qui nous a été relayé par la presse. Une explosion au Temple de la Réalité.
– Je vois que vous êtes informé.
– Vous êtes quelqu'un de spécial. Je ne sais pas en quoi, mais je le lis en vous. Je l'ai lu en vous pendant que vous étiez en train d'essayer les amulettes. Et je sais qu’elles vous seront utiles dans l'avenir. Alors prenez les.
Je le regardai, et je rangeai ma bourse à ma ceinture, tout en le remerciant de ce geste plus que généreux. Je me dirigeai alors vers la sortie, et je l'entendis derrière moi m'interpeller une dernière fois.
Ancien membre
– Cet après-midi, je prierais pour vous, pour que vous remportiez le Tournois. Ce n'est pas tous les jours qu'un finaliste d'un autre monde participe !
J'étais de nouveau dans la Tour. Le spectacle allait bientôt commencer. Je décidai d'aller dans ma chambre quelques minutes, le temps de me préparer psychologiquement. Là, j'y déposa les amulettes dans mon armoire, et j'allai me changer, pour enfiler ma tenue.
Une fois enfilé, une hôtesse vint toquer à ma porte, me signalant que le match allait bientôt commencer. Je lui dis que j'arrivais, que je finissais de me préparer. Il ne me restait plus que les gants à mettre. J'étais fin près. Ma tenue était une tenue que j'avais choisis parmi tant d'autre, au début de ma carrière. Elle était constitué d'un plastron en cuir marron avec quelques morceaux de tissus de la même couleur, de bottes en alliage de métal léger, ainsi que de gants de protection, eux aussi en cuir et en tissus marrons. Cette tenue était généralement destinée aux débutants, et on pouvait en changer en montant dans les grades. Mais j'avais décidé de la garder, car elle était pour moi ma première tenue de ce type. Et je savais qu'elle me porterait chance. Qui plus est, elle était selon moi la plus belle et la plus maniable. Bien qu'elle n'avait pas beaucoup de protection, elle octroyait une très bonne vitesse et une agilité hors du commun. Les enchanteurs de la Tour y étaient pour quelque chose. En effet, chaque tenue étaient munit d'un enchantement, permettant d'augmenter les capacités des porteurs. Certaines augmentaient l'attaque et la défense, d'autre la précision, ou encore la force musculaire.
Le moment était enfin venu. Je me trouvais à l'entrée de la zone centrale, où le spectacle allait avoir lieu. J'étais excité, mais j'avais également la peur au ventre. La peur de ne pas être à la hauteur. La peur de ne pas arriver à tenir ne serait-ce que deux minutes. La peur de voir un adversaire plus grand que moi de cinq mètres. Mais je ne devais pas me laisser envahir par ces sentiments. Je devais rester concentrer, et continuer de me dire que j'aurais le dessus sur lui, que je suis plus fort. Dehors, la foule était en feu. Elle criait nos noms, à mon adversaire et à moi. J'avais du mal à discerner le sien, mais je pus entendre un son proche du -kief. C'est alors que je repensai à celui qui nous avait emmené ici, qui nous avait éparpiller aux quatre coins de ce monde inconnu. Je priai pour que ce ne soit pas lui, je priai pour que mes inquiétudes soient fausses. Mais j'en étais persuadé. Il ne pouvait s'agir que de lui. Et je savais que ma revanche allait avoir lieu ici, et maintenant.
– Mesdames et Messieurs le public, bienvenue dans cette cinquantième édition du Tournois des Légendes ! Je me présente, Karmina Letrovic, présentatrice attitré, pour vous servir ! Comme vous le savez sans doute, nous avons eu parmi nous un nouveau combattant, venant d'une contré lointaine, et qui a su se démarquer dès le premier match ! Son nom est devenu célèbre dans toute la région d'Iltrachi en moins de quelques jours ! Portant comme surnom celui de Prince de l'Illusion, il a souvent été comparé à notre ancien Dieu Illusionis, et des recherches sont encore en cours pour savoir s'ils sont apparentés d'une quelconque façon ! Je vous prie d'acclamer haut et fort Ethan, le Prince de l'Illusion !
A la prononciation de mon nom, les gardes me firent signent d'avancer, tout en me souhaitant bonne chance. J'arrivai dans le rond central de la Tour. Je pouvais voir les gradins, tous occupés tels qu'ils l'étaient avant que je parte faire ma petite escapade en ville. Tous m'acclamèrent. Normalement, ce genre d'attention me faisait du bien, mais rien ne pouvait m'enlever la peur de voir mon pire ennemi s'avancer, en face de moi, sortant de l'ombre du tunnel menant à l'intérieur de la tour. Mais j'étais prêt. Prêt à me battre jusqu'à la mort s'il le fallait. Prêt à me venger de ce qu'il nous a fait, à Aurore, Jérémy et moi.
– Maintenant, à ma gauche, le meilleur combattant de ce monde, peut-être aussi fort qu'Illusionis lui-même, va sortir d'ici quelques instants ! Auto-proclamé Héritier de la Flamme Noire, il dirige notre Empire depuis maintenant deux cents cinquante ans ! Sa puissance même est légendaire, et, dit-on, personne n'a encore réussi à lui mettre un genou à terre ! Sans faire durer le suspense plus longtemps, je vous prie de vous lever et d'acclamer aussi fort que possible Ezekief, Héritier de la Flamme Noire !
Je vis tout le monde se lever, et pousser des cris de joies. C'est alors qu'une nuage d'ombre sortie du tunnel en face de moi. Tout ce que je pouvais dire, pour l'instant, c'est que son entré était surprenante. Mais au bout de quelques secondes, il se montra enfin. Celui qui nous avait forcé à venir ici, pour je ne sais quelles raisons. Il était en face de moi, levant les bras en direction de la foule, comme pour la remercier d'être ici, et de l'acclamer. Bien qu'il était mauvais, il avait une prestance digne d'un dirigeant honorable et sûr de lui. Portant la tenue de combat ultime, cela renforçait l'idée de mal, mais le peuple n'y fit pas attention. Cela était peut-être habituelle pour eux. Elle était composée d'un plastron en métal léger, bien qu'il paraissait très lourd, noir et violet, avec des lames sur les bras, ainsi que des bottes et des gants du même type. En plus de tout cela, il portait une cape violette foncé, volant au vent, et claquant derrière lui.
Il me regarda, et vit ma peur dans mes yeux.
– Ethan, comme on se retrouve, mon cher ami.
Je ne répondis rien, mais lui fit comprendre par mon regard que ses paroles n'étaient pas les bienvenues.
– Maintenant que nos deux Champions sont sur le terrains, je n'ai plus qu'à leur souhaiter bonne chance, et je déclare cette Finale du Tournois des Légendes ouverte ! Que la meilleure gagne !
La cloche retentit dans toute la ville, prévenant que le combat allait maintenant commencer. Je ne pouvais plus faire machine arrière. Je devais me battre jusqu'au bout pour remporter cette victoire. Pour retrouver Aurore et Jérémy. Pour rentrer dans notre Monde.
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